Le fonctionnement de ces ampoules fluo-compactes, dites aussi lampes basse consommation (LBC), peut générer des champs électromagnétiques "non négligeables jusqu'à un mètre", a indiqué à l'AFP Michèle Rivasi, présidente du Criirem, déconseillant leur utilisation à proximité de la tête, comme lampe de chevet ou de travail, par exemple.
"Les champs détectés autour des LBC allumées atteignent, à 20 cm, entre 180 V/m et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts", indique le Criirem dans un communiqué.
Des "pics de champs électriques", ajoute-t-il, sont enregistrés au moment de la mise en service de l'ampoule, pouvant faire craindre des risques "de compatibilité électromagnétique" chez les personnes porteuses d'implants ou prothèses médicales (pacemaker...)
Comme c'est le système électronique situé dans le culot de l'ampoule qui est en cause, les fabricants pourraient remédier au problème en "blindant" le culot, a expliqué Mme Rivasi. Un blindage électromagnétique "permettrait d'abaisser considérablement les valeurs des rayonnements radioélectriques", selon le Criirem.
Le Criirem est "pour les économies d'énergie", a souligné Mme Rivasi, précisant avoir saisi l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe) afin d'inciter les fabricants à agir.