Dans le sillage de l’accord sur le tracé du Grand Paris Express (GPE), la SGP a lancé un appel d’offres dont l’un des lots porte sur l’étude des 57 gares du nouveau réseau. Neuf groupements (bureaux d’études/architectes) ont été retenus, chacun travaillant sur un ensemble de gares (voir ci-dessous), pour réaliser les études préliminaires. Celles-ci visent à proposer des scénarios d’insertion des gares dans leur environnement urbain (gestion de l’intermodalité, insertion de l’infrastructure…). Actuellement, certains architectes se coordonnent pour définir des principes communs : supprimer les couloirs de correspondance, ramener la lumière naturelle jusqu’au quai… L’une des réflexions les plus avancées porte sur la restructuration de la gare du Bourget, l’une des deux gares du GPE programmées sur la commune (la seconde étant la gare nord desservant l’aéroport notamment), au croisement du RER B, de la Tangentielle nord, du GPE, du métro et probablement d’un arrêt TGV. L’équipe rassemblée autour de Jean-Marie Duthilleul (Arep), Christian de Portzamparc et Roland Castro propose de l’implanter sur l’un des sites les plus enclavés du territoire, à la hauteur de l’A86, sur la RN2, et d’en faire un véritable lieu de vie ainsi qu’un signal fort à l’entrée de la ville. Condition préalable, le dédoublement de la RN2 pour ménager la gare dans un espace circulaire de 150 mètres de diamètre. Sous une immense coupole de verre, elle agrégera de nombreux services.


