Selon le Gimélec, le secteur de l'équipement électrique et des automatismes a enregistré une croissance de 9% de son chiffre d'affaires en 2007. Le secteur a notamment profité du marché en pleine expansion des économies d'énergies, mais prévoit un ralentissement de sa croissance entre 4 et 6% cette année.
Les revenus de la profession se sont élevés à 11,7 milliards d'euros l'an dernier, soit une croissance de 9% après une croissance de 8% en 2006, a annoncé mardi dans un communiqué le Groupement des industries de l'équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés.
Cette bonne santé du secteur est portée en France par "la prise de conscience progressive de la nécessité de réaliser des économies d'énergie et de réduire les émissions de CO2 dans les bâtiments et l'industrie", qui "offre des débouchés à fort potentiel".
La profession a aussi bénéficié d'une conjoncture favorable. "Les constructions de bureaux, d'établissements de santé et d'enseignement restent dynamiques, se reflétant sur l'ensemble des ventes d'équipements de distribution électrique basse tension", selon le Gimélec.
Avec un bond de 11%, les ventes de la profession destinées au marché du bâtiment sont celles qui ont connu la plus forte progression.
A l'international, la profession reste sur une tendance "durablement positive grâce, en particulier, aux besoins des pays émergents et des pays producteurs d'hydrocarbures, en matière d'infrastructures".
Pour 2008, le Gimélec table sur une croissance de 4% à 6%, soit moindre qu'en 2007, et reste "vigilant face aux tendances inflationnistes des matières premières".
"A ce jour, l'activité ne semble pas significativement impactée par les difficultés de l'économie américaine et la crise financière", assure le groupement.
Selon lui, globalement, le ralentissement prévisible du marché du bâtiment devrait être compensé en partie par le marché de la rénovation ainsi que par la demande d'équipement des bâtiments en solutions de gestion intelligente et d'économies d'énergie.