Plusieurs grandes municipalités britanniques sont parties en guerre mardi contre les fabricants de chewing-gums, demandant qu'ils soient soumis à une taxe pour le traitement des trottoirs souillés par leurs produits.
Elles devaient proposer, à l'issue d'une conférence à Londres, un impôt d'un pence (1,4 centime d'euro) par paquet pour aider à payer la facture annuelle du nettoyage dans le pays, soit 150 millions de livres (217,7 M EUR).
Le conseil municipal de Westminster, le coeur politique et touristique de Londres, partage l'origine de l'initiative avec Cardiff, capitale du pays de Galles, Belfast, capitale de l'Irlande du Nord et Edimbourg, capitale de l'Ecosse.
Près d'un Britannique sur deux mâche régulièrement des chewing- et autres bubble-gums. Cela représente, pour Londres seulement, quelque 180 millions de paquets par an. Les chewing-gums jetés par terre mettent en moyenne cinq ans pour se dégrader, estiment les associations de protection de l'environnement.
Un projet de loi sur la propreté actuellement débattu permettrait aux villes de frapper d'amende allant jusqu'à 75 livres (109 euros) ceux qui jetent n'importe où leurs chewing-gums ou tout autre déchet, notamment les mégots de cigarettes.