Séduits par l'effort d'insertion dans le paysage et la pertinence de la scénographie proposée pour le futur centre d'interprétation d'art pariétal dit Lascaux 4, les 17 membres du jury, regroupant les représentants du conseil régional d'Aquitaine, du conseil général de la Dordogne, de l'Etat, ainsi que des hommes de l’art, ont retenu le 18 octobre le projet architectural de l'équipe conduite par l'agence d'architecture norvégienne Snøhetta.
Posé au pied de la colline de Lascaux, désormais sanctuarisée, l'équipement va accueillir un fac-similé complet de la grotte originale, accompagné d’un volet numérique et d’espaces d’interprétation pour une capacité d'accueil de 400 000 visiteurs par an.
Insertion dans le paysage
Tirant partie de l'environnement, la maîtrise d'œuvre a choisi d'imbriquer le bâtiment dans la colline de Lascaux avec une façade nord-ouest tournée vers le village de Montignac (Dordogne) et une toiture-belvédère qui donne accès à la lisière de la forêt. Pour un équipement conçu comme un lieu, l'agence norvégienne et son équipe ont conçu tout un cheminement pour mettre le visiteur dans les conditions de visite d'une grotte.
« Une fois arrivée dans le hall d'accueil, ce dernier pénètre dans une salle avec ascenseur qui le conduira dix mètres au-dessus. Il pénètre ensuite dans la forêt puis, un chemin le mène doucement à une autre salle de 1600 m2 qui abrite le fac-similé, cœur du dispositif. Donner l'impression de profondeur, le dénivelé est entre 15 et 20 mètres. Une fois sorti, il arrive dans un patio intermédiaire qui le conduit aux salles d'exposition », raconte l'architecte bordelais Duncan Lewis, associé de Snøhetta.
