Au premier semestre 2017, l’électricien a vu son chiffre d’affaires France légèrement diminuer de 0,6 % à 18,5 milliards d’euros, principalement en raison de la baisse de la production nucléaire (-3,9%). Cet écart de 8 TWh provient pour l’essentiel des deux réacteurs Gravelines 5 et Fessenheim 2, arrêtés pour des contrôles liés aux falsifications des dossiers de fabrications de l’usine Creusot Forge. EDF précise que les arrêts « fortuits » des réacteurs Flamenville 1 et Cattenom 1 ont été compensés par une plus forte utilisation des réacteurs en fonctionnement. La production hydraulique s’est élevée à 21,3 TWh, en baisse de 4,2 TWh par rapport au premier semestre 2016, en raison d’une faible hydraulicité. En complément, les centrales thermiques, notamment au gaz, ont été plus fortement sollicitées, en hausse de 3,6 TWh.
Le groupe maintient son objectif de production nucléaire de 390-400 TWh pour l'année 2017 grâce au redémarrage des réacteurs de Bugey 5 et de Gravelines 5.