Le SER défend un plan d’urgence applicable en moins de 6 mois

Un plan d’urgence « sans attendre la loi », une batterie de mesures de simplification, et une réaction au projet de loi de programmation pour la transition énergétique vers la croissance verte : ce sont les trois messages portés ces derniers jours par le Syndicat des énergies renouvelables (SER).

« Si nous attendons beaucoup de la future loi, il nous faut disposer dès à présent de mesures de relance concrètes pour garantir des volumes et de mesures de simplification opérationnelles », prévient toutefois Jean-Louis Bal, président du SER, dans un communiqué du 22 juillet. Le plan d’urgence que le syndicat défend au ministère de l’Énergie vise à permettre l’atteinte des objectifs 2020 et à éviter « le trou d’air » d’ici la promulgation de la loi sur la transition énergétique et la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Certaines mesures sont d’ordre réglementaire (révision des tarifs d’achat photovoltaïque, etc.), d’autres peuvent s’inscrire dans le cadre du projet de loi de finances (exonérer la biomasse de la contribution climat énergie ; relèvement du CIDD, etc.). Enfin, certaines sont d’un autre ordre. Exemple : la levée des contraintes aéronautiques militaires qui bloquent « jusqu’à 10 GW » de projet éolien terrestre, selon le SER, est du ressort du ministre de la Défense. La plupart des mesures du plan d’urgence peut être réglée « en 3 à 6 mois », a précisé Damien Mathon, délégué général du syndicat.

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