A l’aube de son 4 mandat, Michel Sordi confirme ses passions de jeunesse. Marié à 17 ans grâce à la dérogation accordée par le président Georges Pompidou en 1971, il commence en même temps sa vie professionnelle aux manettes des engins de chantier de l’entreprise paternelle Sordi. En 1983, la fin de l’histoire de cette PME le propulse à la Société alsacienne de béton industriel (Sabi), qui intégrera plus tard Holcim Béton. Le bâtisseur autodidacte en dirigera les activités dans Le Haut-Rhin jusqu’en 2002, année de son entrée à l’Assemblée nationale.
Cinq enfants, sept petits-enfants et quarante-trois ans après son entrée dans la vie active et familiale, le députémaire va lancer prochainement le chantier du pont reliant le nouveau quartier des Rives-de-la-Thur à la voie expresse Colmar Belfort. Bientôt équipée d’une chaufferie biomasse, Cernay prépare l’extension et la rénovation thermiquede deux écoles et déroule son plan pluriannuel d’entretien de 50 km de voirie. Du BTP à la mairie, la continuité coule de source : « Le risque client, les intempéries et autres aléas de chantier, je connais. Un pro du BTP ne touche pasl’économie avec le bout de sa plume : il a les pieds dedans. » Rigoureux sans dogmatisme, Michel Sordi ne s’est pas arc-bouté sur l’équilibre financier du bilan de la zone d’aménagement concerté des Rives-de-la-Thur, lauréat 2009 des prix de l’aménagement du « Moniteur ». « Le plaisir des yeux et la préservation de la biodiversité en ville justifient le parc central. » En politique, pas de dogmatisme non plus : en janvier 2013, l’élu (UMP) porte la communauté de communes de Thann Cernay avec son homologue socialiste de Thann. Son pragmatisme reflète l’itinéraire d’un homme formé à l’école des chantiers des TrenteGlorieuses, et devenu un acteur de la construction durable.
