Le 21 novembre a démarré la phase la plus visible du chantier de renforcement du pont Charles-de-Gaulle, l’un des plus imposants de Besançon avec une longueur de 170 mètres. « Incontournable à court terme, ce chantier est coordonné avec le projet du tramway, afin de limiter la gêne des usagers », expose David Mourot, directeur adjoint des services techniques de la Ville de Besançon. Mi-2015, le tramway empruntera le pont restauré.
Affaissement et fissures
Fragilisé malgré l’interdiction de circulation des poids lourds de plus 7,5 tonnes, l’ouvrage présente un affaissement important et des fissures. Epaulée par la division précontrainte et le bureau d’études ouvrages d’art du groupe, l’agence de Saint-Etienne d’Eiffage TP ajoute quatre câbles de précontrainte à l’intérieur des caissons du tablier. « L’objectif est de ramener l’ouvrage à son état initial et d’ajouter le nécessaire pour le tramway », indique Didier Gaudot, responsable des ouvrages d’art à la ville.Etape la plus spectaculaire, le soulèvement du pont par vérinage assisté par ordinateur permettra de remplacer les appareils d’appui des culées et des piles. D’ici à mai 2012, le comblement des fissures du tablier avec une résine précédera le recalibrage des trottoirs et de la chaussée, afin de dégager une voie centrale de 7,50 m pour le tramway. Le chantier coûte 1,485 million d’euros TTC.
