Le permis du nouvel aéroport devra être revu

Grand Ouest -

Réservé aux abonnés

Une ouverture en 2017 pour accueillir 4 millions de voyageurs… les éléments du permis de construire du nouvel aéroport du Grand Ouest sur le site de Notre-Dame-des-Landes, déposé en avril 2013, ne sont plus d’actualité. Son instruction a donc été suspendue. « Elle reprendra sur la base d’un dossier qui tiendra compte de l’évolution des conditions de mise en œuvre du projet », explique la préfecture de Loire-Atlantique. « Le calendrier est en train de glisser et on constate une hausse du trafic », précise Mikaël Doré, sous-préfet chargé du dossier. « Au moment où les contentieux seront traités [NDLR : le dossier est dans les mains de la justice, et l’Etat a promis de ne le rouvrir qu’après la purge de tous les recours], on aura l’obligation de revoir la copie. Mais cela ne change rien en termes de structure car cet aéroport a été conçu pour être évolutif », ajoute-t-il. « Permis modificatif, nouveau permis… quelle que soit la procédure, ça ne retardera pas le projet car il y aura des travaux de préparation à faire avant d’avoir le permis », assure-t-il. La première tranche du futur aéroport, dont le montant s’élève aujourd’hui à 446 millions d’euros HT (hors desserte routière et tour de contrôle) sera donc adaptée aux dernières évolutions du trafic, qui devrait être plus proche des 5 que des 4 millions initialement prévus. Or, Vinci Airport précise que le contrat prévoit des évolutions liées à l’accompagnement du trafic de 4 à 5 millions, puis de 5 à 6 millions et enfin de 6 à 9 millions de passagers.

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires