Les trois équipes en lice (1) pour l’étude d’un nouveau schéma d’aménagement de Sophia Antipolis touchant les 400 ha restants à urbaniser du technopôle vont rendre leurs propositions fin novembre. « Nous devrions disposer d’un plan-programme avec son schéma d’organisation spatiale à vingt ans, en début d’année prochaine », précise Jacques Masbounji, directeur du Symisa, le syndicat mixte de Sophia qui a lancé cette grande étude en association avec l’Etat, propriétaire d’une partie des terrains. Selon la procédure retenue, l’accord-cadre de quatre ans passé avec les trois groupements devrait déboucher sur des marchés subséquents.
Densification et mixité
Le modèle fondateur de Sophia Antipolis (1,3 million de m² disséminés dans l’environnement) va évoluer. Le futur transport en commun en site propre sera associé fortement à cette approche renouvelée de l’urbanisation, avec de la densification et de la mixité le long de son tracé. Secteurs visés : la zone des Trois-Moulins, la ZAC Saint-Philippe II, la ZAC des Clausonnes, en cours de création (150 000 m² Shon), les secteurs des Cistes, du Font-de-l’Orme et du Pré-de-Bati. De son côté, le Symisa planche sur le réaménagement (espaces publics, services, etc.) des pôles de centralité existants à l’intérieur du technopôle : la place Joseph-Bermond, la place Sophie-Laffitte (10 000 m² vont être acquis par le Symisa pour lancer ensuite une consultation auprès de promoteurs/investisseurs).
L’heure est aussi à la fin du tout automobile dans les déplacements : d’ici à la fin de 2012, le Symisa aura bouclé l’aménagement d’un réseau de pistes cyclables et de dessertes piétonnes de 24 km autour du technopôle.
