«Swing case», c’est le nom de la petite structure nomade que les étudiants participants aux Défis du bois 2017 ont été invités à concevoir sur le campus de l’Ecole nationale supérieure des technologies et industries du bois (Enstib) à Epinal, jusqu’à samedi dernier 6 mai. Son cahier des charges était fort précis: ne pas excéder 4,5 mètres de long, 3 mètres de large et 3 mètres de haut, ni dépasser un poids de 2,5 tonnes; aménager l’espace de façon à placer un piano droit et à permettre l’accès aux handicapés; exploiter au mieux l’apport de lumière naturelle; intégrer les équipements électriques, la connexion Internet, un chauffage d’appoint, une ventilation mécanique double flux. Et construire entièrement en bois dans le but de créer une ambiance intimiste conforme à la vocation de cette micro-architecture: un petit studio de répétition pour un pianiste et deux autres musiciens.
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Fidèles à l’esprit de ce challenge né il y a douze ans, dix équipes de cinq étudiants-architectes, ingénieurs et compagnons du devoir ont mis leur ingéniosité et leur dextérité au service de la conception et de la réalisation de la structure. Sans compter leurs heures… sauf celles de sommeil: elles ont travaillé sans relâche ou presque pendant huit jours et sept nuits. L’épreuve mérite sa réputation d’«initiatique»…
Cette 13e édition a parrainé par Jérôme Mayet, directeur général de l’ingénieriste Setec Bâtiment.
Les organisateurs s’efforcent chaque année de trouver un utilisateur des réalisations. C’est à nouveau le cas cette année. Dans les prochaines semaines, les dix studios nomades s’installeront sur le campus de Polytechnique à Palaiseau.
Palmarès de la construction bois
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De leur côté, les interprofessions du bois d’Alsace (Fibois), de Lorraine (Gipeblor) et de Champagne-Ardenne (Valeur Bois) ont organisé la première édition Grand Est du Palmarès de la construction bois qui se déroulait jusqu’alors dans chacune des trois anciennes régions. Leur appel à candidatures a suscité 74 réponses pour concourir dans six catégories. Quatre ont débouché sur une remise de prix ce printemps – les deux autres (amélioration de l’existant / bâtiments publics et tertiaires de plus de 1 000 m2) suivront à l’automne. Les lauréats constituent de fait les présélectionnés de la région pour le Prix national 2017.