A l’ouest d’Aix-en-Provence, sur le plateau de l’Arbois, le technopôle de l’Environnement, créé en 1991, profite aujourd’hui de la place majeure qu’occupe la préoccupation environnementale dans la société. « Il y a toujours une forte demande, en termes de développement économique, sur le pays d’Aix et le technopôle est une zone très attractive, au cœur de la métropole Aix-Marseille », précise son président Alexandre Medvedowsky. Il vient d’inaugurer un nouveau bâtiment tertiaire à énergie positive (voir « Le Moniteur » du 25/11/2011), baptisé « immeuble Henri-Poincaré », qui va accueillir l’Hôtel de la compétitivité, regroupement et mutualisation des pôles de compétitivité présents en Provence.
Dominante environnementale
En parallèle, un projet bloqué depuis plus de dix ans vient de se dénouer avec l’accord intervenu, fin 2011, entre le technopôle et Réseau ferré de France (RFF) pour l’achat de 40 hectares de terrains, à l’ouest du Domaine du Petit Arbois et proches de la gare Aix-TGV. Baptisé « Domaine de la gare », le projet prévoit d’accueillir sur 100 000 m de Shon, des entreprises de haute technologie œuvrant dans le secteur de l’environnement. Sur le principe d’un aménagement classique, mais avec un cahier des charges environnemental contraignant, le syndicat mixte de gestion de l’Arbois devrait lancer les premiers appels à candidatures auprès de promoteurs-constructeurs dans le courant 2013. Si la dominante environnementale est maintenue sur 80 % du site, les 20 % restant seront réservés à des services de proximité pour la gare TGV, hôtels, restaurants, commerces. Treize Développement, la société d’aménagement du conseil général des Bouches-du-Rhône, en charge de ce dossier, est en train de mettre à jour les études déjà réalisées, qui datent tout de même de 2003.
A l’horizon 2015, Alexandre Medvedowsky espère que sera constituée et inscrite dans le PLU de la communauté la ZAC du Tourillon - à l’est du Petit Arbois - qui s’étend sur près de 70 hectares et qui pourrait accueillir 150 000 m supplémentaires de Shon. Pour l’heure, le Petit Arbois entend bien réaliser les 20 000 m de droits à bâtir qu’il possède encore.
