Deux rapports riches en enseignement viennnet de sortir. Ils mettent en avant les intérêts du crédit-carbone pour les entreprises.
Tout d’abord, le rapport rédigé par Ecosystem et New Carbon Finance fait état d’un bilan de 65 millions de tonnes échangées sur les différents marchés mondiaux en 2007, soit le double du volume de 2006, pour un prix moyen unitaire de 4 à 6 dollars. Le rapport souligne aussi que de plus en plus d’entreprises souhaitent en se diversifiant sur des activités "propres" ne pas avoir a racheté de crédit-carbone. Ainsi, à titre d'exemple, l’opérateur informatique Yahoo investit dans des projets d’hydroélectricité et d’éolienne, afin d’équilibrer, à l’échelle du groupe son bilan carbone.
Un autre rapport, de Carbon Market Data, désigne les plus gros émetteurs sur le marché européen, plus connu sous le nom anglais de "EU émissions trading scheme (EU ETS)".
Le podium est occupé par trois producteurs d’énergie producteur d’énergie. L’allemand RWE arrive en tête avec 151 tonnes de CO2 dégagées dont 140 autorisées, l’italien ENEL est deuxième avec 97 tonnes émises pour 80 accordées, suivi de près par un autre allemand Eon avec 91 tonnes dont 81 sous le seuil qui lui est attribué.
Le rapport explique la première place de RWE, compagnie allemande au chiffre d’affaires pourtant inférieur à son concurrent EON, par l’importance de sa production (44.5 GW en 2007) mais aussi part sa forte dépendance au charbon et au lignite.
Le Carbon Data Market met aussi en avant les entreprises qui sont parvenues à rester les plus en dessous du seuil d'émission de CO2 qu’elle se sont vues accordées par les pays européens. Ainsi, d’après l’enquête, Arcelor Mittal avec 18,5 millions de crédits carbones européens économisés est le meilleur élève devant Eesti energie (5,3 millions) et Dalkia (4millions)