Le cas d’école du Signal à Soulac

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Conçu au départ avec thalassothérapie et commerces, le projet de la résidence Le Signal, à Soulac-sur-Mer (Gironde), s’est réduit à 78 appartements répartis dans deux bâtiments livrés au début des années 1970. Depuis, l’érosion marine, avec un recul du trait de côté de 6 m par an en moyenne et de 24 m en 2010 avec la tempête Xynthia, a eu raison de la résidence. Bien que la commune ait assuré le rechargement en sable - 12 interventions entre 2011 et 2013 (7 000 à 8 000 m chaque fois) -, les tempêtes du début de l’année ont réduit à 11,85 m la distance entre le pied des immeubles et le haut de la dune. Depuis le 1 mars, l’entrée n’est plus possible sans autorisation. Problème technique supplémentaire : les fondations ne font pas 11 m mais 5,5 m sur l’un des bâtiments contrôlés. Désormais, les propriétaires possèdent un bien non utilisable et de surcroît dangereux. Le budget démolition se monte à 700 000 euros et, en cas d’amiante, à 2,5 millions. Des négociations sont en cours, sous l’égide du préfet, pour répartir les charges entre l’Etat, les collectivités locales et les propriétaires. Le Signal pourrait devenir un cas d’école.

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