Le fabricant d’échafaudage Layher est encore un symbole de cette industrie allemande qui force l’admiration. Une taille respectable : 500 millions d’euros de chiffre d’affaires pour un effectif de 1500 personnes ; un capital familial : l’entreprise est maintenant dirigée par deux descendants du fondateur, Georg Layher et Carolin Langer incarnant chacun une branche de la famille ; une technicité à toute épreuve et une politique commerciale résolument tournée vers l’exportation. « Nous sommes implantés partout dans le monde, sauf là où règne l’échafaudage en bambou », résume Georg Layher après avoir passé en revue les 35 pays où il est implanté.
Parmi ces filiales étrangères, Layher France fait partie des plus anciennes avec 33 ans existence. C’est elle qui a convaincu la maison mère de se lancer dans la location, aujourd’hui généralisée à tous les pays. C’est elle aussi qui dispose des moyens technique et humain pour répondre à des chantiers d’exception. « Historiquement Layher France était tourné vers les projets industriels et chantiers d’envergure. Mais en Allemagne Layher a commencé par être un fournisseur de petits matériels à destination des artisans » rappelle Georg Layher.
Si la maison mère a su apprendre de sa filiale française, cette dernière doit également s’imprégner de la culture modeste qui règne outre-Rhin.
C’est la mission d’Eric Limasset, président de Layher France. « Le matériel, nous l’avons. L’usine a commencé par fabriquer des échafaudages pour les artisans, elle a toujours continué depuis et fait évoluer cette gamme d’année en année. A cela nous rajoutons notre expertise et notre souci de la formation et de la sécurité ». Pour s’imposer auprès des PME, Layher s’est rapproché de la Capeb (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), a lancé un site internet dédié aux petits chantiers de bâtiment (http://www.layher-artisans.fr) organise « Les journées professionnelles de la construction » et expose au salon Batimat 2013. Objectif : faire de la marque une référence auprès des artisans comme elle l’est déjà auprès des grandes entreprises.