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Corollaire de la croissance économique, la tension sur les logements est encore aggravée à Grenoble par des contraintes géographiques interdisant une extension spatiale à l'infini. Résultat : une inflation des prix qui fait fuir les familles vers la périphérie. Pour enrayer le processus, la ville a lancé des programmes titanesques de constructions de logements. Avec pour credo la mixité des activités -et sociale- elle s'est donnée pour objectif de construire 750 appartements par an dont 250 sociaux (sur l'ensemble des autorisations de programmes, publics et privés). En deux ans, les ZAC Bouchayer-Viallet, la caserne de Bonne, Vigny-Musset, Mistral-Eaux claires ont surgi des cartons à un rythme soutenu. Ces outils permettent de trouver du foncier à des prix abordables. Avec 80 500 logements dont 19% dits sociaux, pour 153 400 habitants, Grenoble souffre d'une pénurie d'offres. Si 30% seulement des Grenoblois sont propriétaires, la ville veut, dans le cadre d'un plan stratégique de patrimoine, augmenter cette part en favorisant l'accession à la propriété comme elle l'a fait à Teisseire. Construire mais aussi démolir avant de reconstruire comme à Mistral où de petits immeubles succéderont à des barres. A la clé, une offre renouvelée mais aussi une ville à la continuité urbaine retrouvée et repensée par les plus grands urbanistes et architectes.

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