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Milena Chessa, journaliste Le Moniteur
Milena Chessa, journaliste

Simple et efficace, la signalisation utilisée sur les chantiers de voirie s'est imposée partout en France comme la solution pour l'aménagement de pistes cyclables temporaires. Ces « coronapistes » sont jalonnées de balises ultra visibles, un peu comme les bordures de cette page. Les travaux sur les centaines de kilomètres de voies concernées ont souvent été réalisés du jour au lendemain. Bravo !

A la demande expresse du ministère de la Transition écologique et solidaire, le Cerema a rédigé un cahier pratique destiné aux collectivités. Afin de les guider dans leur choix d'aménagement, un chapitre compare plusieurs séparations amovibles à disposer entre cyclistes et automobilistes. Certaines optent pour la balise d'alignement, striée en rouge et blanc, optimale pour ajuster les trajectoires. D'autres préfèrent la balise de guidage, imparable avec sa couleur jaune et ses films rétroréfléchissants. D'autres encore alternent les séparateurs modulaires de voies, tantôt rouges, tantôt blancs, pour des pistes cyclables à la continuité parfaite.

Mais il est un élément plébiscité par toutes les collectivités : la ligne jaune. Ce marquage au sol, bien connu des ouvriers du BTP, est inscrit dans le code de la route comme étant le signal de travaux sur la voirie. Il avertit désormais le grand public de la présence d'une voie réservée au vélo, dont la silhouette est régulièrement peinte au pochoir. Gageons qu'à l'avenir, lorsque la circulation reprendra son cours normal, certaines de ces lignes jaunes deviendront des lignes blanches, signe de leur permanence.

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