Jugeant le débat national sur la transition énergétique comme une opportunité, la filière insiste sur « la nécessité d'instaurer un cadre juridique » adéquat. Sypeo met sur la table trois propositions concrètes :
· L'instauration d'une certification pour les éoliennes sur site indépendant ;
· Un encouragement pour la bonification de l'autoconsommation et permettre un amortissement d'une éolienne sur 10 ans par l'installation d'un tarif d'achat temporaire ;
· Permettre un allègement des formalités de permis de construire afin de garantir un usage optimal du petit éolien. Aujourd'hui, de nombreuses éoliennes sont installées sous 12 m, de par la législation en place qui l'autorise, mais cela induit des performances énergétiques à la baisse par rapport au potentiel des machines.
« En pleine période de crise économique, une filière créatrice d'emplois se doit de participer au débat sur la transition énergétique pour aller vers une décentralisation de la production dans les 20 ans à venir mais, pour ce faire, le petit éolien doit obtenir un vrai statut », indique dans un communiqué Jérôme Bousquet, président du Sypeo et directeur général d'Eolys. Le syndicat regroupe Eole System, Eolys-RE, Nheolis, Noveol et OK wind.