"Fidic 2003" (les rencontres mondiales de l'ingénierie) a fermé ses portes le 10 septembre au Palais des congrès de la Porte Maillot à Paris. Organisées conjointement cette année par la Chambre des ingénieurs-conseils de France (Cicf) et Syntec-Ingénierie, ces trois journées ont vu un millier d'ingénieurs provenant de 70 pays différents (50% de français) échanger leurs expériences et débattre sur le thème des "Investissements responsables".
A cette occasion, l'actuel président de la Cicf, René Gamba a également décerné deux "médailles de la Cicf" à François Pélegrin, président de l'Union nationale des syndicats français d'architectes (Unsfa), ainsi qu'à Michel Henry, directeur d'Egis.
"Cette distinction me touche d'autant plus que c'est la première fois qu'elle est décernée à un acteur non membre de la Cicf et pour un architecte, c'est toujours un plaisir d'innover, souligne François Pélegrin. Plus sérieusement , j'y vois la confirmation de l'intérêt portée par la Cicf au dialogue architecte-ingénieur que nous nous efforçons de dynamiser. Avec René Gamba et Yann Leblais, le président de Syntec-Ingénierie nous avons ouvert un beau chantier de coopération en organisant cette année avec Le Moniteur les premières rencontres de l'architecture, de l'ingénierie et des techniques de construction (MO 2003).
Ensemble, nous entendons défendre et valoriser la maîtrise d'oeuvre et convaincre les maîtres d'ouvrage qu'un bon investissement dans une maîtrise d'oeuvre compétente, indépendante et responsable est le meilleur moyen pour inscrire leurs projets dans le concept de développement durable".
De son côté, Michel Henry se dit "gratifié de recevoir une telle marque de reconnaissance venant d'une organisation professionnelle aussi connue que la Cicf. Syntec-Ingénierie (auquel j'appartiens) et Cicf m'ont confié depuis plusieurs années la responsabilité de siéger au conseil d'administration de l'EFCA, au titre d'une représentation conjointe. Cette disposition permet à l'ensemble du secteur de l'ingénierie professionnelle française de s'exprimer collectivement au niveau européen. La même disposition s'applique aussi au sein de Fidic. Notre engagement conjoint au sein des fédérations transnationales se révèle à l'évidence très positif. Cette expérience déjà longue doit nous inciter à envisager dès maintenant de nous rapprocher davantage pour promouvoir l'activité internationale de nos membres respectifs. Je souhaite vivement, et à titre personnel, que les commissions internationales de Cicf et de Syntec-Ingénierie tiennent des réunions communes et coordonnent leurs actions, tant auprès des pouvoirs publics français qu'auprès des diverses instances internationales qui intéressent la profession."
