Zone urbaine dense, la Ville de Paris devra faire face, d’ici à la fin du siècle, à une augmentation des températures moyennes quotidiennes de 2 à 4 °C et du nombre d’épisodes caniculaires. Pour combattre cette vulnérabilité à la chaleur, des solutions de rafraîchissement par arrosage de chaussée - avec de l’eau non-potable - ont été testées dans la capitale : par laveuse, rue du Louvre, et par tuyau d’arrosage raccordé à une bouche de lavage (prise d’eau située sur la voirie), rue Lesage (XXe). « Le principe de ces dispositifs de thermorégulation repose sur le phénomène d’évaporation de l’eau qui absorbe la chaleur du sol et réduit, ainsi, l’effet d’îlot de chaleur urbain », explique Martin Hendel, ingénieur-doctorant au service technique de l’eau et de l’assainissement à la mairie de Paris. Avant de préciser : « Ces solutions bioclimatiques, relativement basiques, ne doivent pas pour autant faire oublier d’autres paramètres comme les propriétés radiatives de certaines surfaces et l’apport des espaces verts. »
