"Jean Sarkozy n’a aucune légitimité pour prendre la présidence de l’Epad"

La presse annonce que Jean Sarkozy devrait succéder à Patrick Devedjian à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad). Il serait ainsi positionné pour, demain, prendre la présidence du futur établissement regroupant l'Epad et l'Etablissement public Seine-Arche (Epasa). Une recomposition contestée par de nombreux élus locaux, dont ceux de Nanterre.

Si cette information est confirmée, elle explique pourquoi le président de la République s'implique aussi personnellement dans le dossier du quartier d'affaires de La Défense. Elle éclaire également l'empressement du gouvernement pour imposer l'extension du quartier d'affaires et instaurer sa mainmise sur les territoires de Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Nanterre.

En effet, au-delà des questions d'aménagement, il s'agit bel et bien d'assurer la pérennité du clan et de verrouiller les organes de décision de tout le secteur.

De la guerre de position, au conseil général des Hauts-de-Seine, à la bataille pour placer les siens, l'UMP est décidément sans vergogne. On est loin de la gouvernance au nom de l'intérêt général.

Jean Sarkozy n'a aucune légitimité pour assurer la présidence de l'Epad. Il n'en est même pas administrateur. De plus, Neuilly, dont il est conseiller général, ne se situe pas dans le périmètre d'aménagement de l'opération d'intérêt national.

Tout cela renforce ma détermination et celle de mon équipe pour exiger, avec la population, que Nanterre reste maître de son aménagement et de son devenir.

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