Néanmoins, face au boom du PV transalpin (900 MW ajoutés en 2009 et près de 1 200 MW prévu d'ici la mi-2010, et entre 1 500 et 1 700 MW en fin d'année), le ministère du Développement économique devrait réduire, dès 2011, les subsides, d'environ 20%, puis en 2012 et 2013, de 8% chaque année, avec l'idée de parvenir presque à la parité avec les autres sources en quatre ans.
L'Italie, qui s'est fixée un objectif de 8 000 MW d'ici à 2020, dans le cadre de son engagement européen de parvenir à 17% de renouvelables à cette date, estime en effet que l'objectif va être atteint très (trop?) rapidement, avec un «incentif»
de 40 ce/kWh. Sans oublier que Terna, le gestionnaire du réseau de transport italien a, dans les cartons, quelque 100 000 MW de demandes den raccordement en ENR, pour le seul Sud du pays (toutes technologies confondues), pour une capacité installée aujourd'hui de 63 000 MW. Pour le GRT, c'est clairement un effet «spéculatif». Effet qui aura un impact sur la facture, a mis en garde le régulateur. L'autorità juge à 3 milliards d'euros le surcoût dû aux ENR en 2010, contre 1,6 mde en
2008. Et, au rythme actuel,7 mdse d'ici à 2020, soit une incidence sur la facture passant de 6% à 20%.