Plongée depuis de longs mois dans une profonde restructuration, la Scet est sortie de son silence pour affirmer les atouts de son réseau de SEM dans la reprise de l'immobilier.
Les 125 SEM (sociétés d'économie mixte) de la Scet réalisent 12 milliards d'investissements par an, ce qui représente 5 000 projets en cours de réalisation et 6 000 hectares en phase de viabilisation. La construction pèse 53 % de l'activité et concerne, pour l'essentiel, le domaine public. L'aménagement (47 %) est constitué par la production de terrains pour le logement (34 %) et les entreprises (23 %), ainsi que par l'aménagement de quartiers nouveaux (32 %) et existants (11 %). Selon la Scet : « Ceci constitue un réel atout au moment où le manque de terrains aménagés commence à se faire sentir. »
Aux 125 SEM d'aménagement, s'ajoutent 75 SEM de gestion des équipements publics (exploitation de Palais des congrès, de parcs de stationnement, d'équipements culturels...). Toutes ces SEM conduisent des projets très divers : en matière de renouvellement urbain, dans la réalisation d'équipements liés à l'aménagement, dans le domaine de l'ingénierie de l'environnement, ou dans les politiques naissantes de développement territorial (pays et communautés d'agglomération).
Une politique de partenariat
Selon la Scet, les projets des collectivités tendent à se globaliser et il faut être en mesure de bâtir les offres et projets qu'appelle cette globalité. Mais la nécessité de démarches très professionnelles lui a fait opter pour une politique de partenariats, par exemple avec Voies navigables de France et Euro Waterways pour le développement de sites liés à la voie d'eau.
La Scet, filiale de la Scic est organisée en douze directions régionales et emploie 750 salariés dont 500 cadres. Après avoir perdu 125 millions en 1997 sur un chiffre d'affaires de 450 millions, la Scet s'est fixé comme objectif de ramener ce déficit à 9 millions de francs en 1998 et à 5 millions en 1999, l'objectif étant d'atteindre l'équilibre en l'an 2000.
GRAPHIQUE : Investissements des SEM du réseau SCET: 12 milliards de francs en 1998, +15% prévus en 1999 - Une grande diversité de projets.
Les SEM du réseau Scet s'appuient sur un savoir-faire reconnu dans le management des projets complexes.