Metz a résorbé en grande partie la pénurie de locaux qui l’affectait au début des années 2000, elle entre dans une phase de latence avant la prévisible poussée de nouveaux ensembles de bureaux qui accompagnera l’arrivée du TGV. Année moyenne, 2005 s’est soldée par 23 200 m2 ayant fait l’objet de transactions dont 12500 m2 dans le cadre du programme Europlaza au technopôle, 4 000 m2 au City Park à Metz-Queuleu et 3 500 m2 à la Tannerie à Saint-Julien-lès-Metz. «Les investisseurs se positionnent sur le quartier de l’amphithéâtre et sur la future extension du technopôle, tandis que les administrations diffèrent leurs extensions dans la perspective du pôle développement de Borny», explique Michel Lévy, directeur de l’agence messine Trimco-Bourdais (groupe CB Richard Ellis).
Le technopôle affiche complet
Ce professionnel prévoit pour 2007 une hausse de la demande et des coûts du foncier, sans pour autant redouter de flambée. Anticipant la demande, la ville programme une extension d’une centaine d’hectares sur le technopôle, qui, 22 ans après sa création, affiche complet avec 200 entreprises pour 4 000 salariés et 4 500 étudiants. Au sud de la route de Strasbourg, la nouvelle zone bénéficiera, à terme, de la desserte en site propre prévue pour rejoindre l’hôpital de Mercy, plus à l’est.
Près de la gare de chemin de fer, le quartier de l’amphithéâtre proposera quelque 50 000 m2 de bureaux aux investisseurs locaux et nationaux. «Il est certain que le TGV va générer une demande, mais il faut préparer la disponibilité foncière pour le moment de son entrée en gare. Le pire serait de ne pas avoir de projets viables à proposer en 2008/2009», souligne Gilbert Duclos, coordinateur du comité «Metz Métropole 320», chargé de galvaniser l’attractivité de la ville dans la perspective du TGV. Dans l’immédiat, la ville manque de petites surfaces, comme en témoigne le vif succès du programme Mermoz à Marly, où les PME se sont arraché les locaux divisibles de 75 à 200 m2.
