Du 23 au 25 septembre, Lyon Eurexpo accueille Hormatec avec pour thématique centrale « les solutions durables, moteur de la croissance de filière horticole et paysagère ». Une nouvelle approche, une nouvelle sectorisation et de nouveaux services pour les exposants et les visiteurs sur lesquels Nathalie Avallet, directrice de la manifestation s’explique.
- P.A. : Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle édition ?
- Nathalie Avallet : Redonner une nouvelle dynamique à un salon qui est aujourd’hui au cœur d’une filière professionnelle en pleine croissance et fortement implanté dans le quart sud-est de la France, 37 % des entrepreneurs du paysage étant sur Paca et Rhône-Alpes. Apporter une dynamique, c’est tout d’abord redéfinir une offre tant pour les exposants que pour les visiteurs et repositionner l’événement avec une dimension transversale pour tous les acteurs de la filière. Cette notion de paysage recouvre bien évidemment les partenaires naturels du salon (les professionnels de l’horticulture et du paysage), mais permet également de parler plus ouvertement à d’autres publics, jusque-là un peu négligés : les urbanistes, les architectes, les élus et techniciens des collectivités locales… C’est donc bien plus qu’un salon.
- Avez-vous trouvé la recette « miracle » pour assurer le succès d’Hormatec 2008 ?
- Si seulement il existait une solution « miracle » ! En revanche, nous avons des convictions… La première, c’est qu’un salon doit répondre aux attentes des visiteurs. C’est un lieu de rencontres, de convivialité et surtout de business. La deuxième, c’est la nécessité de structurer l’offre et d’élargir le champ de la manifestation. C’est donc de proposer une offre large et complémentaire tout en mettant l’accent sur la qualité des espaces, de l’accueil, des services… Pour que chacun se sente concerné, valorise son activité, et soit efficace en fonction de son centre d’intérêt. Nous avons choisi de créer 6 secteurs organisés selon la logique de conception d’un paysage : conception, ingénierie/aménagement extérieur/production végétale, horticole, maraîchère/équipements, accessoires/matériels d’entretien et d’exploitation/sociétés de services, institutions. Troisième conviction : créer l’événement au sein de l’événement. Il est essentiel de s’appuyer sur tous ceux qui font le dynamisme du secteur pour animer le salon. C’est autour de la thématique des « solutions durables » et de l’innovation que nous allons mettre en place une série d’actions qui seront des vecteurs de curiosité et d’attractivité pour les exposants et les visiteurs.
- Quelles sont les nouveautés que vous proposez pour cette nouvelle édition ?
- Le programme n’est pas tout à fait terminé, mais les grandes lignes sont d’ores et déjà tracées. Nous allons mettre l’accent sur 2 thèmes. D’abord l’innovation, avec un espace dédié aux solutions nouvelles conçues et présentées par nos exposants. Un jury de professionnels se réunira pour récompenser certaines d’entre elles. Une galerie des nouveautés sera mise en ligne dès l’ouverture d’Hormatec et perdurera ensuite, assurant ainsi une vitrine pérenne de l’innovation dans le secteur.
En parallèle, les visiteurs récompenseront également leur coup de cœur ! Ensuite, le développement durable avec des tables rondes associant professionnels et experts sur les partages d’expériences. Des espaces extérieurs seront mis à disposition pour des démonstrations et des essais de matériel. Enfin, pour favoriser un meilleur retour sur investissement, le fichier des visiteurs sera remis à l’ensemble des exposants, selon leurs centres d’intérêt.
- Quel message voulez-vous adresser à tous ceux qui hésiteraient aujourd’hui à venir ?
- Si le salon n’a pas changé de nom, il va changer de dimension ! Nous voulons en faire un rendez-vous professionnel d’envergure national, valoriser le savoir-faire français et proposer à nos futurs clients une démarche adaptée à leur stratégie de développement. Sans prétention, je pense qu’Hormatec a toute sa place dans le calendrier des salons professionnels de la filière du paysage. Nous souhaitons en faire le rendez-vous offrant la vision la plus exhaustive, pour l’ensemble des publics concernés.
