Deux piscines cinquantenaires se transforment en simultané dans leurs vallées sous-vosgiennes respectives. A Wesserling (Haut-Rhin), la communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin pilote jusqu'au troisième trimestre 2026 des travaux de 7,1 M€ HT pour redonner son attractivité locale et touristique au centre aquatique, à la fréquentation déclinante et à l'articulation problématique entre ses deux parties datant de 1977 et 2000. En l'adaptant aux nouvelles attentes : exit le bassin olympique, la fosse à plongeon et le toboggan, place à un pentagliss, à une pataugeoire et à davantage d'aires de jeux pour les familles.
Reprises de désordres
La conception de LaMa Architectes (avec Projex) aménage un parvis « qui ouvrira la vue sur le paysage et améliorera l'accueil », relève Emilie Depierre, architecte associée de LaMa. De nombreuses reprises de désordres se succèdent : réparation des infiltrations dans les toitures et bassins, réfection des bétons endommagés par les fuites, remplacement d'équipements techniques, dont le traitement de l'eau et de l'air.
A Masevaux-Niederbruck (Haut-Rhin), un coup de jeune de grande ampleur est donné à la piscine datant de 1974, par la communauté de communes de la Vallée de la Doller et du Soultzbach (CCVDS). Les 3,6 M€ HT de travaux entamés l'été dernier (maîtrise d'œuvre DRLW Architectes avec Structure Concept, Blondeau Ingénierie, dB Silence et Lap's [Les Ateliers paysagistes]) doivent restructurer et étendre l'accueil, développer les espaces extérieurs de jeux, résorber les fuites d'eau et améliorer la performance thermique de 40 % jusqu'au niveau de la RE 2020. La couverture et la verrière anciennes sont remplacées de sorte à maximiser les apports de chaleur en hiver et les minimiser par ventilation naturelle l'été.
L'inox plutôt que le carrelage
Au fond du bassin, le carrelage fera place à un revêtement inox, « plus cher en investissement, mais générateur d'économies d'entretien », souligne Christophe Beltzung, président de la CCVDS. Celle-ci compte respecter le délai de livraison de septembre prochain, malgré le retard qu'a causé la présence supposée, mais finalement non avérée, d'un nichoir de chauve-souris.