« La halle Tony-Garnier sera l'instrument du rayonnement de la ville » s'enthousiasme Alain Bideau, président de l'association de gestion de cet équipement, adjoint en charge des marchés publics et travaux. Outil polyvalent d'accueil de manifestations - concert, salon, manifestation sportive, autre événement - le lieu a vieilli et les conditions d'accueil du public ne répondent plus aux critères actuels.
L'ambition est d'en faire pour 110 millions de travaux hors équipements la deuxième salle française après Bercy, capable d'accueillir dans un cadre architectural unique entre 3 000 et 17 000 spectateurs, dans la modularité et la polyvalence : « Un lieu de passage obligé pour tous les grands concerts européens et un lieu stratégique d'ouverture à la culture ».
Cet équipement fort, élément de cohérence urbaine sur lequel planche l'équipe lyonnaise de conception Albert Constantin/Atelier de la Rize participera à la reconfiguration de Gerland, quartier du XXIe siècle, à proximité immédiate de la future ENS Lettres et du stade de Gerland rénové. Il fonctionnera également, sous réserve des arbitrages à venir pour sa réalisation effective, en cohérence avec la Cité internationale et Eurexpo dont l'extension est également à l'étude.
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LA HALLE TONY GARNIER. En juin, Raymond Barre arbitrera entre les projets d'extension du Palais des congrès, d'Eurexpo et la modernisation de la halle Tony-Garnier. Sous réserve de trouver les financements, ces trois projets pourraient être menés de front.