C'est un "village vertical" selon les termes de Jean-Luc Poidevin, directeur général délégué de Nexity, un projet qui doit "réconcilier la nature et la ville", selon Roland Castro son concepteur. "Habiter le ciel", fruit de travaux réalisés lors du concours d'architectes pour le Grand Paris, destiné à trouver des solutions pour densifier le tissu urbain sans le défigurer est un immeuble de 17 étages dont le noyau central de ces immeubles de 17 étages est constitué de cinq cours-jardins superposés, vitrées, ouvrant chacune sur 4 étages de logements constituées de deux duplex posés l'un sur l'autre. Deux ascenseurs vitrés prennent place au fond de la cour et doivent donner la sensation de traverser des serres.
Le socle du bâtiment, qui peut accueillir des commerces et des bureaux, abrite un hall occupant les deux premiers niveaux.
Le plancher du dernier étage se trouve à moins de 50 mètres de hauteur, pour échapper aux fortes contraintes sécuritaires des immeubles de grande hauteur (IGH) même si la hauteur totale atteint 57 mètres.
Le premier immeuble "Habiter le ciel", dont les prix de vente au m2 devraient s'échelonner de 3.500 à plus de 5.000 euros, doit voir le jour à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), selon Nexity.
"De nombreuses municipalités devraient être intéressées par installer de tels immeubles au coeur des grandes métropoles, proches des transports en commun car il y aura seulement une place de parking pour deux logements", espère M. Poidevin.
