"Habitations Légèrement Modifiées" : la réhabilitation de la tour Bois-le-Prêtre vue par ses habitants

Réalisé par l’architecte Guillaume Meigneux, le film "HLM, Habitations Légèrement Modifiées", suit les habitants de la tour Bois-le-Prêtre (Paris, XVIIe) de 2009 à 2011, tout au long du chantier de réhabilitation du bâtiment. Un regard inédit à découvrir le jeudi 27 juin 2013 à 19h00 sur www.scam.fr. 

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Affiche du film documentaire signé Guillaume Meigneux.

« Ils vont mettre un ascenseur dans ma cuisine, vous imaginez? Ils sont fous! » s’inquiète Madame C., 95 ans, à quelques semaines du début des travaux de rénovation de la tour Bois-le-Prêtre. Équerre d’argent 2011, la réhabilitation menée par les architectes Frédéric Druot, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, témoigne d’une métamorphose inédite en milieu habité. Pour réaliser ce documentaire, l’architecte Guillaume Meigneux est parti à la rencontre des habitants de la tour. Il les a suivi durant les deux années de ce chantier extraordinaire, pour saisir ce que signifie une telle transformation à l’échelle du quotidien.

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La réhabilitation de la tour Bois-le-Prête vue de l'intérieur. La réhabilitation de la tour Bois-le-Prête vue de l'intérieur.

Chroniques d'un chambardement insoupçonné

Œuvre de l’architecte Raymond Lopez, la tour construite en 1962 était promise à la démolition. Sa réhabilitation et son extension par l’ajout d’espaces chauffés, de jardins d’hiver de 16 à 33 m², prolongés de balcons de 6 à 18 m², a permis de passer d’une surface hors œuvre de 8 900 m² à 12 460 m², soit de 97 à 100 appartements. Si ce dispositif a accru l’habitabilité des logements, il en a surtout sensiblement amélioré le confort. Au delà de la simple transformation spatiale, la rénovation de la tour Bois-le-Prêtre signifie donc un changement de vie radical pour l’ensemble des locataires. Ils quittent une architecture moderne devenue vétuste pour une architecture contemporaine sans changer d’adresse ni de voisins. Paris Habitat-OPH, le maître d’ouvrage, s’étant engagé à laisser la possibilité d’habiter le même appartement à l’issu des travaux. Mais, après une telle transformation, est-ce réellement le même logement que chacun retrouve? À travers la lente mutation de ces lieux de vie, c’est l’attachement que nous entretennons avec nos intérieurs qu’interroge le réalisateur. Un film à ne pas manquer, car vivre un projet manifeste de l’intérieur est une chance rare.

Projection le jeudi 27 juin à 19h00 à la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM) au 5, avenue Velasquez, Paris VIIIe. Nombre de places limité. Réservation impérative à contactfilms@interland.info?

Diffusion simultanée sur www.scam.fr

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