Le planning est en particulier tenu pour le village des athlètes. A ce jour, la Solidéo, qui en assure la maîtrise d'ouvrage, possède 80 % des terrains, acquis à l'amiable, soit directement, soit via l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France. Selon Nicolas Ferrand, les questions de pollution sont aussi « sous contrôle » et « aucune contrainte archéologique » ne pèsera sur le déroulement du projet. Quant à l'approvisionnement du chantier, il se fera principalement par la Seine, compte tenu des nombreux travaux menés simultanément dans la zone (gare Saint-Denis Pleyel, franchissement urbain… ). Cette logistique fluviale s'appuiera sur les petits ports de Saint-Denis et de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), celui de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) servant de base arrière. Des conventions seront prochainement signées avec Voies navigables de France et Haropa Ports de Paris.
Bilan carbone surveillé. Le directeur de la Solidéo a ensuite évoqué l'ambition de réduire de 50 % l'empreinte carbone du village olympique « par rapport à la pratique normale ». Les immeubles seront en structure bois au moins jusqu'à R + 8 (avec une infrastructure en béton). « Nous avons donné un budget carbone par m2 et par type de bâtiment aux promoteurs qui participent aux consultations pour la cession des charges foncières. Ils nous disent qu'ils arrivent à tenir ce budget à condition de ne créer qu'un seul niveau de parking alors que deux sont nécessaires pour offrir toutes les places de stationnement demandées au PLU. Nous proposons donc de construire le complément dans des bâtiments annexes en bois », a indiqué Nicolas Ferrand.
Le choix des opérateurs chargés de la construction du village olympique, en novembre, donnera lieu à « un grand moment de présentation ». L'étape suivante sera celle de l'obtention des permis de construire, au plus tard en septembre 2020, afin de pouvoir engager les travaux début 2021.