Lors du dernier conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), le 25 septembre, le président du directoire, Thierry Dallard, a dressé un état d'avancement du projet du Grand Paris Express : 6 200 personnes sont actuellement mobilisées sur les 130 chantiers qui jalonnent le tracé du futur métro, ce qui représente 3 200 entreprises, dont près de 1 900 franciliennes. Thierry Dallard a aussi évoqué les recrutements en cours. La SGP, qui comptait 236 salariés fin 2018, devrait en comprendre 200 de plus à la fin de l'année, le gouvernement ayant accepté de rehausser le plafond d'emplois dans le cadre de la loi de finances 2019. Cette politique d'embauche devrait se poursuivre : face à la montée en puissance du projet, l'établissement public vise un objectif de 750 salariés d'ici à la fin 2020.
Dernière annonce : la création d'un « plateau-projet » réunissant des collaborateurs de la SGP, de la RATP-GI (gestion des infrastructures) et d'Ile-de-France Mobilités, conformément à l'une des conclusions de l'audit externe sur les conditions de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. Le rapport avait souligné le besoin de renforcer la coordination entre les acteurs concernés par le GPE.
Plusieurs missions. Cette équipe commune, qui s'installera dans les locaux de la SGP à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), travaillera sur tous les sujets nécessitant une forte anticipation collective, notamment dans la perspective de la préparation de l'exploitation et de la maintenance des futures lignes. Elle participera à la mise en place de la consultation qui désignera les futurs opérateurs de transports, ainsi qu'à la préparation des phases de réception des lignes. Elle contribuera enfin à l'organisation des futurs marchés en conception-réalisation des lignes 15 ouest 15 est.