« Notre ambition est d'atteindre d'ici à trois ans la taille de nos homologues d'Europe du Nord, et, pour financer cette croissance, nous avons décidé de faire appel au marché », explique Pierre-Henri Gaudriot, le patron de la société de services et de conseil en environnement, en annonçant son entrée au nouveau marché de la Bourse de Paris.
Des indicateurs au beau fixe
Avec 300 salariés, 33 implantations en France, une activité de 27,44 millions d'euros (180 millions de francs) cette année et, surtout, une croissance moyenne de 40 % par an jusqu'en 2002, Gaudriot est spécialisé dans trois domaines : l'eau, l'énergie et l'environnement. « Notre plus, c'est de faire du conseil très en amont et ainsi d'optimiser les investissements de nos clients collectivités locales et industriels ; grâce à notre maîtrise de technologies complexes et à une approche pluridisciplinaire, nous pouvons proposer une offre d'accompagnement global pour analyser et maîtriser des projets d'investissements utiles au cadre de vie et à l'activité économique », explique le P-DG de Gaudriot. Un nouveau créneau pour l'ingénierie indépendante qui devrait profiter de deux tendances lourdes : le désengagement de l'Etat (DDE et DDA) du secteur concurrentiel ; le recentrage des grands groupes sur leur core business (activité principale).
Lors de l'introduction au nouveau marché, la société proposera au public 27,46 % de son capital (19,26 % des droits de vote), soit 435 000 actions dont 335 000 nouvelles. Selon la COB (Commission des opérations de bourse), le prix de souscription des actions pourrait se situer dans une fourchette comprise entre 18,8 euros et 21,1 euros par action (123,32 et 138,41 francs). Première cotation : le 12 mai.