Exclusif : Alain Juppé présente son projet pour le "Grand Bordeaux"

Quatorze ans après son arrivée à la mairie de Bordeaux, Alain Juppé a lancé lundi 2 mars son nouveau projet urbain "Vers le grand Bordeaux 2030, une métropole durable". Avec des priorités élargies intégrant deux données nouvelles : le développement durable et une opération d’intérêt national, Bordeaux Euratlantique. Entretien exclusif.

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Alain Juppé reçoit Bertrand Escolin, responsable du bureau bordelais du "Moniteur". (photo : Rodolphe Escher)

Pourquoi un nouveau projet urbain ?

Le premier projet urbain date de 1995-96 , il a été en grande partie réalisé. Il reposait en particulier sur la réalisation de la première et deuxième phase du réseau de tramway, qui fonctionne, et sur la réhabilitation du fleuve, la transformation de la rive gauche qui sera complètement terminée en mars, inaugurée en avril, avec la réalisation du parc Saint Michel. Et de la Zac Bastide 1 qui s’achève. Le monde a changé, la ville a changé, les priorités ont évolué, la dimension du développement durable qui n’était pas présente en 1996 est un axe structurant de ce nouveau projet. J’ai éprouvé le besoin de le présenter aux bordelais une nouvelle étape pour les 15 ans qui viennent.

Durable, économique et solidaire, avec une forte tonalité culturelle, c’est un projet urbain riche et complexe. Comment en gérer les priorités, le calendrier, les partenaires ?

Ce sont les deux défis. Vous avez raison de souligner que les partenaires y sont nombreux : l’Etat, les autres collectivités et la Communauté urbaine qui a la maitrise urbaine, cela implique une coordination et une recherche de partenariats qui ne vont pas toujours de soi. La ville centre et la capitale de région font l’objet de suspicion : on a peur qu’elles attirent tout à elles. Mais à condition de se battre et d’avoir un bon soutien des services de la ville, on y arrive. La priorité c’est de débloquer les grandes zones d’aménagement pour construire des logements et rattraper le retard que nous avons notamment en logement social : l’une de ces zones est partie, les "berges du lac". L’autre ce sont les bassins à flots, où j’espère que nous allons pouvoir désigner rapidement un nouvel urbaniste, parce que le plan Grumbach n’est plus aujourd’hui à l’ordre du jour. La CUB a choisi d’intervenir autrement, l’idée d’une grande Zac a été abandonnée, il faut repartir non pas de zéro, loin de là, mais avec une vision nouvelle. Et ensuite il y a Euratlantique, avec la définition du périmètre et de l’Opération d’intérêt national (OIN), la mise en place de l’établissement public d’aménagement, cela pour 2009, de façon à pouvoir passer aux réalisations opérationnelles. De manière générale, je me suis rendu compte qu’on ne peut pas agir de la même manière qu’en 1996 où sur Bastide 1 on était parti d’une friche, on a mis en place une ZAC, avec une vision d’ensemble et un opérateur unique (BMA). Là, il faut qu’on arrive à concilier un schéma général d’aménagement et peut-être des opérations plus ponctuelles qui permettent en particulier de mobiliser l’initiative privée. La deuxième priorité, ce sont les grands ouvrages d’art et évidemment le pont Bacalan-Bastide dont j’espère que les travaux vont démarrer dans les mois qui viennent.

Avec votre premier projet urbain, vous vouliez aider les bordelais à comprendre, retrouver leur ville et en être fier. Le second projet est-il de les aider à (mieux) vivre ensemble ? Mais aussi à s’ouvrir à d’autres habitants ?

Oui, il y a effectivement les deux objectifs. Je l’ai intitulé vers le grand Bordeaux. Par rapport à 1995-96, je crois qu’aujourd’hui on peut franchir une marche dans nos ambitions. Il a fallu d’abord réveiller la belle et redonner du dynamisme… c’est fait. Les chiffres de l’emploi 2008 sur l’agglomération bordelaise montrent que la ville de Bordeaux résiste mieux en termes d’emplois que l’agglomération et le département. A partir de cette consolidation, il faut se donner une ambition plus vaste et de faire de Bordeaux une métropole européenne. D’une certaine manière, c’est votre question, s’ouvrir d’avantage, attirer d’avantage de population, améliorer l’accessibilité et s’ouvrir à une dimension européenne. L’autre volet est celui de la qualité de vie. Hier, nous avions une réunion sur l’économie créative, se comparer un peu avec ce qui se fait à Lyon, dont le représentant nous disait "il faut que vous trouviez un fil conducteur dans ce projet d’économie créative". Et je crois que le fil conducteur est de dire que Bordeaux est une ville agréable à vivre -toutes les villes disent ca-, parce qu’il y a un certain comportement des habitants, une certaine tradition de tolérance, de respect de la diversité, d’humanisme finalement à Bordeaux, qui fait cette ville reste à l’échelle humaine et qu’elle peut avoir, de ce point de vue-là, une attractivité particulière.

Vous évoquez la possibilité de préfigurations en grandeur nature, de tests, pour valider les options, comme la fermeture du boulevard des frères Moga donnant un nouvel accès à la Garonne. Le mode de gouvernance publique doit-il évoluer ?

Cette idée n’est pas tout à fait de moi, elle est de Francis Rol-Tanguy, qui l’avait proposé lors du séminaire Euratlantique, elle m’a séduit. Oui la gouvernance a changé. Par rapport à 1995-96, je suis conduit à attacher beaucoup plus d’importance à ce qu’il est convenu d’appeler coproduction. Aujourd’hui c’est un mot qui est très la mode. On en a donné l’exemple à la Bastide où l’on a organisé de très nombreux ateliers avec la population et où en particulier l’atelier de travail sur Bastide Niel nous a amené à revoir le projet. Nous étions partis sur un projet un peu style "Bastide 1", faire passer le bulldozer et reconstruire. On s’est aperçu là, en consultant des architectes à la fois locaux et nationaux, et la population, qu’il fallait avoir un plus grand respect du site, sinon des bâtiments existants dont beaucoup sont en ruine, du moins de la structure du site, de la trame, des traces qui existent. On sera amené beaucoup plus à associer les populations ou un certain nombre d’acteurs extérieurs à la définition des projets qu’on ne l’avait fait dans une première étape. C’est vrai aussi sur Euratlantique, où le séminaire a été l’occasion de s’ouvrir à un dialogue beaucoup plus large, pas uniquement de bordelais mais aussi avec des acteurs extérieurs pour nous faire partager leur expérience et faire un peu d’analyse comparative, si l’on ne veut pas employer le terme de benchmarking.

Les grands noms de l’urbanisme ont modifié l’image nationale, voire internationale de la ville, notamment sur les quais avec Michel Corajoud. Il a apporté une tempérance aux quais, et parle du végétal comme outil de travail. Est-ce le sens de ce parc aux angéliques, rive droite, qui doit couler entre les deux ponts ?

Oui tout à fait, on aurait pu, et c’était l’idée du temps de Chaban, border la rive droite d’un front bâti qui soit un peu le pendant du front bâti de la rive gauche. Finalement, ce n’est pas du tout le parti qui inspire ce projet pour plusieurs raisons. D’abord par modestie, parce que je ne suis pas sur qu’on puisse faire aujourd’hui quelque chose qui puisse rivaliser avec la façade 18è des quais de la rive gauche. Ensuite, par souci de respecter la topographie, ce sont les lanières qui sont perpendiculaires à la rive, avec de grandes emprises foncières que l’on doit respecter, à Bastide Niel en particulier, c’est très clair. Et enfin, parce que l’idée d’avoir là un poumon vert correspond je crois à cette volonté de développement durable dans le projet et à l’aspiration des habitants. Ce qu’on a fait devant Bastide 1 a changé complètement la relation des habitants de la rive droite à la rive gauche, on va là le dimanche pique- niquer pour voir la rive gauche, c’est un lieu de convivialité formidable. Je pense que le parc aux angéliques accentuera encore cette volonté.

Quelle en est l’échéance ? On progresse année après année : nous allons encore faire 6 hectares en 2009-2010. Reste une question à gérer qui est celle de la réinstallation de certaines activités économiques ou industrielles qui sont sur le quai lui-même. Certaines peuvent demeurer, je n’ai pas du tout envie de faire bouger les constructions navales de Bordeaux, en revanche il y a d’autres installations qui peuvent, peut-être, être réinstallées, et dont il faut attendre le terme de leurs autorisations d’occupation temporaire pour opérer. C’est donc quelque chose qui va se dérouler jusqu’en 2012-2013.

Vous parlez d’économie, au sens premier, notamment d’utiliser les réserves foncières existantes. Bordeaux doit-t-elle être plus dense pour être durable ?

J’ai longtemps hésité sur cette question, parce que j’ai longtemps ressenti la densité comme un peu antinomique de la qualité de l’habitat et de l’échelle humaine des bâtiments. Cela me paraissait un peu contradictoire de s’engager dans la démolition des tours et des barres puis de prôner la densité. Puis je me suis rendu compte qu’il y avait densité et densité. Que ce n’était pas forcément 25 étages ou des tours analogues à celles qu’on est en train de détruire. Par ailleurs, ce qui m’a poussé à aller dans ce sens, est qu’à Bordeaux on dispose de vastes emprises. L’idée qu’il faut lutter contre l’étalement urbain, pour éviter que les gens ne prennent leur voiture une heure le matin pour aller travailler dans la ville centre, est une idée à laquelle j’adhère totalement. Elle inspire le Scot, le PLU et l’ensemble des opérations d’aménagement. Cela dit, je ne crois pas du tout que cela puisse se faire par voie réglementaire. Si les gens continuent d’avoir envie ou a être obligés pour des raisons financières d’avoir une petite maison dans la campagne, on ne repeuplera pas le centre ville. Il faut donc créer le besoin ou l’envie de la ville. Je crois que c’est une des choses que nous sommes arrivés à faire pendant les dix années qui viennent de s’écouler. Redonner envie de vivre en ville, d’où la baisse de la vacance dans le centre historique, d’où la fréquentation des quais qui sont redevenus un lieu de plaisir, de sport, de convivialité, de commerce. C’est ma conception de la densité, il faut densifier comme cela, de manière humaine. Il y a cependant des cas où on va fortement densifier : l’ilot Armagnac, par exemple, sera un ilot dense.

Logement pour tous : comment produire des logements adaptés à chacun en période de crise ?

Logement pour tous, ca veut dire des prix compatibles avec le budget de tous, dans tout programme neuf, un pourcentage significatif de logement social. A partir de petites opérations, dès 28 logements, compte tenu de la réserve de mixité sociale décidée par la CUB en plein accord avec la mairie, les opérations auront un quart de logements sociaux. Sur certaines opérations plus importantes, cela peut aller, si on intègre l’accession sociale, jusqu’à 40%. Donc il faut une diversification de l’offre en termes de prix qui aille du logement très social, au logement social, au logement intermédiaire, à l’accession sociale à la propriété, à l’accession libre. Je pense que cette idée de mixité est assez bien concrétisée, par exemple dans l’opération des "Berges du Lac" (Bouygues Immobilier, BLP architectes), dont le programme a été tout à fait conçu dans ce sens. Le deuxième aspect, est le problème de la taille des logements. Là, c’est plus compliqué. J’ai beaucoup poussé depuis des années à ce qu’on fasse de grands logements, T4 et T5 au moins, et cela n’est pas facile. La demande ne porte pas toujours sur ce type de logements : 50% des bordelais vivent seuls ou en famille mono-parentale. Il faut une certaine souplesse dans l’adaptation des programmes. De simples maisons ont été découpées en dix studios. Ce qui pose désormais un problème pour mettre en place la collecte sélective des déchets à domicile, ces maisons n’ayant plus de parties communes.

Il y a des initiatives comme la convention avec la Foncière logement qui rachète des locaux pour les transformer en logements. Avec un accord intéressant sur les parkings. La Foncière fait le portage du logement dans le logement social, pendant les 15 premières années. Durant cette période, on n’achète pas le parking associé au logement, mais on peut acheter au terme de ces 15 années. Cela porte sur quelques centaines de logements, mais c’est une piste prometteuse.

La culture semble au cœur de votre dispositif, où en est le projet Darwin et plus largement de la caserne Niel ?

Tout va se jouer cet après midi. J’ai une réunion sur ce sujet. Je tiens beaucoup à ce projet. L’économie créative, j’en ai trouvé une définition intéressante : ce sont les activités dont les produits ou les instruments sont des idées. C’est la culture, qui est devenu un levier de développement économique formidable, c’est l’architecture, le concept, toutes les activités intellectuelles ou culturelles, les jeux vidéo, le design. On se rend compte que c’est cela qui nourrit le dynamisme des grandes métropoles. Darwin, c’est un collectif d’entreprises dans des métiers du conseil, du design, du commerce équitable, même une épicerie bio, qui veulent s’installer dans la caserne Niel à Bastide. Et adossé à cela un projet culturel, qui reste à définir et qui tourne autour de ce concept qu’on retrouve dans beaucoup de ville, de lieu de fabrique. Un lieu où des acteurs culturels puissent s’installer et produire très librement. L’économie créative c’est aussi un peu d’esprit bohème, cela repose aussi sur le respect d’initiatives foisonnantes. Nous sommes en pleine négociation. La seule chose qui bloque, reste le prix de cession des terrains par la CUB.

Euratlantique est un futur point fort de votre projet. Quels sont vos objectifs en tant que maire et premier vice-président de la CUB chargé d’Euratlantique pour ce secteur et ces quartiers ?

Je viens de recevoir aujourd’hui même la lettre de M. Borloo qui confirme la nomination de M. Courtois comme chef de la mission de préfiguration et l’intention de créer l’OIN. C’est un projet majeur, parce qu’il associe plusieurs éléments qui sont essentiels dans cette métropolisation de Bordeaux, cette avancée au rang de métropole européenne. D’abord l’accessibilité, puisqu’il repose fondamentalement sur l’accomplissement des lignes de TGV avec le doublement de la gare. C’est d’abord un projet qui s’articule autour d’un projet d’infrastructures, avec toutes les difficultés que l’on connait, parce que cela n’avance pas comme il faudrait : le protocole de financement de la ligne à grande vitesse qui devait être signé en janvier par les 55 collectivités locales et l’Etat ne l’a pas été en janvier et ne le sera pas en février. Il faudra mettre la pression pour que l’on tienne le timing. Autour de cela, c’est ensuite un projet à caractère économique, un centre d’affaires à vocation européenne ou internationale de plusieurs centaines de milliers de m2, par tranches sur 15 ou 20 ans, de 50 à 350 000 m2. On pourra retrouver de la créativité et des espaces culturels, je pense aux abattoirs, lieu d’implantation de certaines agences culturelles de la région et du Frac. Le troisième volet, c’est le logement, ce sont des quartiers de ville qui vont se construire autour de la gare : Amédée Saint Germain, Gattebourse, soit à Bègles, soit sur la rive droite avec le secteur Deschamps soit à Floirac, avec la Zac du bas Floirac. Il y a ces trois composantes. C’est vraiment un nœud d’infrastructures de transports, j’ai parlé de LGV, mais j’aurais pu parler également des TER et des tramways, c’est vraiment un pôle focal de fonctionnement de l’agglomération.

Les deux futurs franchissements sont présentés comme des comme des continuités urbaines plus que routières. Sont-ils les artères indispensables - et suffisantes - pour placer, comme vous le faites dans votre projet 2030, la Bastide comme nouveau cœur de la ville ?

C’est une boucle urbaine à l’évidence, avec la réalisation des trois lignes de tramway en étoile, l’objectif était moins de circulation dans le centre, et il est largement atteint, encore faut-il pouvoir tourner autour. Avec une première boucle qui est celle des cours, extrêmement urbaine, avec des commerces de proximité, une deuxième boucle qui est celle des boulevards, et les deux ponts en projet sont au débouché des boulevards. Et la boucle métropolitaine de la rocade avec ses deux ponts qui existent déjà : Mitterrand et pont d’Aquitaine. D’ailleurs, la commission d’enquête publique l’a écrit noir sur blanc, le pont Bacalan-Bastide est un pont urbain, pas un pont autoroutier. Il fait passer un tramway -quoi de plus urbain qu’un tramway - des piétons et des vélos. Le groupe d’expert animé par Paul Andreu a été particulièrement sensible à cet aspect et en matière de circulation automobile ce sont deux fois deux voies, c'est-à-dire ce que l’on retrouve sur les quais. Le caractère urbain de ces deux ponts est dans la logique du plan de circulation et dans la logique de leur réalisation. Est-ce que cela suffit à assurer le fonctionnement de l’agglomération, certains pensent que non, et qu’il faut ajouter à cela un grand contournement autoroutier. Et là-dessus, ce n’est pas la seule fois que ca m’est arrivé et j’espère que ce ne sera pas la dernière, j’ai évolué. J’ai pensé il y a dix ans qu’on n’y échapperait pas, je pense aujourd’hui que nous avons le devoir de chercher à y échapper. Parce que se résigner à faire un grand contournement, outre les problèmes de positionnement que cela soulève : où va-t-on le faire passer, c’est un problème fondamental. Faire un grand contournement, cela veut dire qu’on se résigne à avoir sur l’A10 et la future A63 non pas un mur de camion, mais deux, avec deux files pour les camions et une pour les voitures. Et cela c’est impossible à accepter. Je lisais encore les dernières déclarations de Al Gore, qui est particulièrement pessimiste et alarmiste, on est parti sur rythme de réchauffement climatique de 2 à 4 degrés d’ici la fin du siècle, avec des conséquences dont on ne mesure pas la gravité. Je crois qu’on n’a pas le droit de s’engager dans cette voie-là. Alors on me dit qu’à l’échéance de 15 à 20 ans, il y aura des véhicules totalement électriques qui éviteront tout rejet de CO2, à ce moment là on rouvrira le dossier du grand contournement…

Emploi, formation, déplacements, habitat et culture : l’équation de votre projet est celle des grandes métropoles européennes. Quelle serait la particularité de Bordeaux, sa singularité et donc son atout majeur dans les années à venir ?

Je crois que ce qu’il faudrait arriver à faire, c’est avoir une métropole européenne qui puisse rivaliser avec le réseau des grandes métropoles allemandes, ou des grandes villes du nord italiennes, ou des grandes capitales régionales espagnoles sans pour autant que Bordeaux perde son humanité ou son humanisme, sa qualité de vie, cette espèce d’échelle humaine qu’on lui reconnait. Cela n’est pas évident à réaliser, c’est la raison pour laquelle sur les densités, je regarde cela avec beaucoup d’attention. C’est aussi la raison pour laquelle la qualité des espaces publics est absolument déterminante, parce que c’est là où se retrouvent les gens : la dimension culturelle, conviviale, festive de la ville doit rester très présente dans le projet urbain. On ne va pas faire du Shangaï. Même si on le voulait, nous ne sommes pas dans cette catégorie.

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Alain Juppé reçoit Bertrand Escolin, responsable du bureau bordelais du "Moniteur". (photo : Rodolphe Escher) Alain Juppé reçoit Bertrand Escolin, responsable du bureau bordelais du "Moniteur". (photo : Rodolphe Escher)
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