ENVIRONNEMENT Un ou deux sites pour les déchets basques ?

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Le syndicat de traitement des déchets Bil Ta Garbi exerce sa compétence, depuis le 1er janvier, sur 200 communes du Pays Basque, soit 235 000 habitants (45 % sur l'agglomération BAB). La quasi-totalité du territoire, à l'exception d'Hendaye qui a opté pour une démarche transfrontalière et des communes regroupées au sein du Syndicat intercommunal d'élimination des déchets de la côte basque sud (Saint-Jean-de-Luz, Ainhoa, Bidart, Arbonne...). Objectif ? Trouver au plus vite une solution pour traiter 140 000 tonnes de déchets annuels (165 000 à l'horizon 2025) dans le respect des normes européennes. « Trois décharges sont déjà fermées, la durée de vie du site d'Urrugne est limitée à deux ans, et l'incinérateur de Bacheforès doit très vite trouver une alternative », rappelle Dominique Carrère, responsable technique du syndicat. Avant l'été, il présentera aux élus une étude sur les solutions techniques envisageables (incinération, stabilisation biologique...) et les modes de gestion (régie, contrat de sous-traitance...). Une option devrait être arrêtée avant la fin de 2004 pour une infrastructure opérationnelle en 2010. L'investissement est estimé à 60 millions d'euros. Restera ensuite le plus difficile : trouver un ou deux sites.En attendant, des mises aux normes sont prévues sur l'incinérateur de Bacheforès en dépit de l'arrêt programmé.

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