Quels sont les projets de la ville ?
Nous nous préoccupons beaucoup de réhabilitation et de reconquête urbaine. Nous avons obtenu de l'Etat son soutien à huit « PRU » -Plan de requalification urbaine- et Gênes est une des villes d'Italie où ce dispositif est le plus fortement engagé. Associant le privé car c'est obligatoire, ces interventions touchent à la fois le centre historique, dégradé et où la propriété est très morcelée, avec plus de 60 milliards de lires mobilisés ; l'est de la ville, Sampierdarena, que nous voulons rééquilibrer avec l'opération Fiumara, un projet de 80 milliards de lires avec habitations, commerces, équipements publics, etc. sur le site des anciennes usines Ansaldo. Il y a aussi le traitement de plusieurs friches industrielles comme à Marassi et Fegino, au nord.
D'autres interventions ?
Nous prolongeons actuellement notre métro de 2 km, de Rivarolo à Brignole. On devrait obtenir les financements pour réaliser 4 km supplémentaires, vers l'ouest. Nous prévoyons également les aménagements de la façade maritime : 33 km dont 19 pour le port. Sur celui-ci, un « plan régulateur », élaboré par l'autorité portuaire et la ville, est en préparation. Gênes sera le premier port a adopter un tel schéma, suite à la réforme de 1994.
