Le premier axe concerne le bâtiment, qui est avec les transports, le secteur affichant le plus gros potentiel d'économies. Pour aider propriétaires et collectivités à financer des rénovations et mesures d'économies d'énergie, la Commission proposera d'ici la mi-2011 des incitations à l'investissement et des instruments financiers innovants. Le secteur public, quant à lui, est invité à prendre l'efficacité énergétique en compte dans ses marchés de travaux, de services ou de produits. Dans l'industrie, les certificats d'efficacité énergétique pourraient encourager les entreprises à investir dans des technologies plus sobres, note la Commission. "Si aucune mesure n'est prise pour accélérer le rythme des investissements pour l'efficacité énergétique, nous serons plus proches de 9 % que de notre objectif de 20% en 2020", avertit le commissaire européen chargé de l'Energie Günther Oettinger.
Le second axe concerne les infrastructures. La Commission rappelle que 1 000 milliards d'euros devront être investis dans les infrastructures énergétiques européennes au cours de la décennie pour moderniser et renforcer les capacités de génération et les infrastructures de transmission, de distribution et de stockage d'énergie. Pour accélérer les principaux projets stratégiques de l'Union européenne, la Commission propose de simplifier et d'accélérer la procédure de délivrance des permis de construire, en fixant un délai maximum pour l'octroi de l'autorisation finale et du financement européen. Un guichet unique devrait permettre de coordonner toutes les demandes de permis nécessaires à la réalisation d'un même projet.