Dijon : le lyonnais Serpollet à la rescousse de Socater

Le constructeur de réseaux a été repris le 9 juillet à la barre du tribunal de commerce par la branche énergie du groupe lyonnais Serfim.

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Serpollet est la branche énergie du groupe Serfim.

En liquidation judiciaire depuis mai 2019, le constructeur de réseaux Socater à Dijon (12,2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018) a été repris le 9 juillet à la barre du tribunal de commerce par Serpollet, branche énergie du groupe lyonnais Serfim.

Le nouveau propriétaire conserve 77 des 81 emplois ainsi que les trois sites : Dijon (Côte-d'Or), le plus important avec 36 salariés (contre 39 auparavant), Saint-Vit (Doubs) et Viriat (Ain).

Compléments de compétences

Cette acquisition entraîne un transfert du siège de l'établissement Serpollet Centre-Est, de Sens (Yonne) à Dijon. Son directeur général Laurent Besson prend la direction de Socater. Bertrand Pongan, le précédent dirigeant de la PME bourguignonne et fils de Guy Pongan qui l'avait fondée en 1978, devient directeur commercial. Seul en lice pour la reprise, Serpollet a inclus dans son offre un projet d'investissement de 600 000 euros dans les équipements.

Déjà implanté en Bourgogne, Serpollet étend ainsi sa zone géographique à l'ensemble de la Bourgogne-Franche-Comté et au nord d'Auvergne-Rhône-Alpes. Les compétences dans les réseaux aériens de Socater, dont Enedis est le plus important client, complètent celles du repreneur, spécialiste des réseaux secs et de l'éclairage public.

En 2018, Serpollet a réalisé un chiffre d'affaires de 65 millions d'euros avec un effectif de 325 salariés.

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