Pays-de-la-Loire, Bourgogne, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Centre-Val de Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie et Ile-de-France : ce sont les huit premières régions françaises signataires de contrats de plan Etat-région (CPER), ces partenariats permettant le financement pluriannuel de projets importants dans les territoires.
Le 25 février, dans une communication au conseil des ministres, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé que les signatures d’ores et déjà intervenues dans ces huit régions "représentent l’engagement de près de 50 % des crédits". Le reste des contrats devra, selon le chef du gouvernement, être signé avant l’été dans l’ensemble des régions françaises de métropole et d'outre-mer.
En tout, entre 2015 et 2020, les CPER seront dotés de 25 milliards d'euros financés par l'Etat, les conseils régionaux mais aussi les collectivités locales, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les agences de l’eau et l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques.
L'investissement se veut donc régional mais ne néglige pas pour autant les villes : les futurs contrats de ville seront intégrés aux CPER, a annoncé Manuel Valls, "et arrêteront les projets de renouvellement urbain d’intérêt régional, dotés de 850 millions d'euros financés par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru)".
Conclus à l’échelle des agglomérations, les contrats de ville recensent l’ensemble des engagements pris en faveur des quartiers prioritaires et sont amenés, d'ici le 30 juin prochain, à remplacer les anciens contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) et les conventions de rénovation urbaine.