Articulé autour de cinq thématiques – l’enseignement supérieur, les filières d’avenir, la mobilité multimodale, le Très haut débit et la transition écologique et énergétique – le contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020 consacre un volet spécifique à la métropole de Lyon, orienté vers la mobilité multimodale et l’enseignement supérieure. Il mobilisera 640 millions d’euros d’investissements, dont 421 millions d’euros pour le volet ferroviaire, 21 pour les routes et 198 millions pour l’enseignement supérieur et la recherche. «Sixième génération, ce contrat de plan est un document de cohérence de l’investissement public», a souligné Jean-François Carenco, préfet de région lors de la présentation du document.
Les 421 millions consacrés au nœud ferroviaire lyonnais, financés à part égale par l’Etat et la région (96 millions chacun) et 77 millions par la métropole de Lyon, permettront de lancer les opérations au pôle d’échanges multimodal de Lyon Part-Dieu: création d’une voie supplémentaire, doublement de la surface d’accueil, création de nouveaux accès aux voies… Près de 216 millions seront ainsi consacrés à la reconfiguration de cette gare. D’autres projets comme celui visant à améliorer le fonctionnement des voies de desserte vers Saint-Etienne en gare de Perrache ou à électrifier l’accès ferroviaire du Port Edouard-Herriot seront également financés.
Sur le volet routier, les 21 millions du CPER permettront d’améliorer les conditions d’accès au cœur de l’agglomération via l’aménagement d’une bretelle à la hauteur de la commune d’Irigny et de requalifier et de mettre en sécurité l’A47 en attendant la future A45 (Lyon-Saint-Etienne), si toutefois le projet se fait. Les études pour le contournement routier et ferroviaire de Lyon seront également lancées.
Doté de près de 200 millions d’euros, le volet enseignement supérieur-recherche permettra de lancer une trentaine d’opérations dont la construction de la «Fabrique de l’innovation de Lyon» sur le campus de la Doua, la réalisation de la deuxième tranche de Neurocampus sur un foncier de 7 500 m2 du centre hospitalier du Vinatier ou encore de soutenir la production de logements sociaux étudiants.