Le contrat de plan entre l’Etat et l’Ademe pour la période 2000-2006 arrivant à échéance, un nouveau contrat d’objectif 2007-2010 a été élaboré au cours de l’année 2006 et signé le 21 décembre.
Dans le cadre de la stratégie nationale du développement durable et de la lutte contre le changement climatique, l'Agence doit changer d'échelle. Pour sa présidente Michèle Pappalardo, il s'agit de passer "de la haute couture au prêt-à-porter". Si, il y a quatre ans, c'était encore un établissement public "tirelire" qui distribuait des aides à quelques pionniers de l'environnement, l'Ademe a évolué pour répondre désormais à la demande d'un public beaucoup plus large. Parmi ses priorités, elle devra ainsi s’appliquer à renforcer son expertise et à la mettre au service de tous les acteurs socio-économiques. Par ailleurs, ses interventions financières seront plus ciblées, avec le soutien aux opérations exemplaires et la mise en œuvre d’actions d’accompagnement de l’investissement, notamment l’aide à la décision.
Pour mener à bien ses missions, comme la mise en oeuvre de la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique adoptée le 13 juillet 2005, l'Agence sera dotée de moyens supplémentaires. Son budget 2007 sera de près de 400 millions d'euros, en augmentation de 30 millions par rapport à 2006. Les énergies renouvelables thermiques seront un thème prioritaire puisque le budget consacré aux actions en faveur de leur développement passera de 20 millions d'euros en 2006 à 40 millions en 2007. Autre action prioritaire : la mise en place de nouveaux points Info-Energie pour doubler le nombre de conseillers à l'horizon 2010. L'information des professionnels du bâtiment et la sensibilisation du grand public sont deux autres actions importantes mises en avant par Nelly Olin, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, l'un des trois ministres de tutelle de l'Ademe avec ceux de l'Industrie et de la Recherche.
Isabelle Duffaure-Gallais