Cette question a été soulevée par « de nombreux acteurs lors du groupe de travail sur Linky ainsi que dans le comité de concertation sur Gazpar, mis en place par la ministre en charge de l’énergie », indique le document de la CRE. Notamment le rapport de synthèse du comité de concertation du projet de compteur évolué en gaz demande qu’une « coordination entre les projets Linky et Gazpar [soit] organisée au niveau national et au niveau régional avec le partage régulier d’informations et de postures ».
Précédemment, la question de la mutualisation des deux déploiements a fait l’objet d’une étude qui avait conclu « qu’il n’y avait pas d’intérêt économique à mutualiser les déploiements des deux projets ».
Plusieurs sujets nécessitant une coordination semblent toutefois être intéressants. Premièrement, la satisfaction des clients et la visibilité externe des deux projets justifient que les grands principes de communication externe soient partagés. De plus, l’efficacité des solutions mises en oeuvre requiert « une coordination de l’évolution des prestations des distributeurs et le partage des plannings de déploiement pour limiter, quand ce sera possible, un déploiement trop éloigné dans le temps des deux projets sur une zone donnée, afin de favoriser le développement d’offres bi-énergies par les fournisseurs ». Enfin, la coordination est justifiée par « l’objectif de maîtrise des coûts de chaque projet, notamment pour coordonner les relations avec les entreprises de relevé à pied, partager sur la mise en oeuvre des marchés de pose de compteurs et mobiliser les ressources internes mixtes au sein du service commun ». La CRE qui souscrit à cette coordination relève que « des travaux en ce sens ont déjà été engagés entre les deux opérateurs ».