Colas Albertville à l’écoute de ses équipes pour aménager les véhicules

Risque routier -

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Pour trouver des moyens d’améliorer les conditions d’utilisation de ses véhicules utilitaires légers (VUL), la direction de l’agence Colas Albertville (groupe Bouygues, 103 salariés) a sollicité l’ensemble de son personnel encadrant. « Plusieurs réunions avec eux nous ont permis de réaliser des progrès en termes de confort et de sécurité à l’intérieur et autour des véhicules », explique Benjamin Allais, chef de l’agence. Conséquence de ce « diagnostic fourgon », la partie arrière des VUL est aujourd’hui aménagée de manière à ranger correctement et efficacement le matériel. Le confort intérieur est rehaussé par la climatisation et la sécurité par la disposition de ceintures trois points à chaque place. Par ailleurs, pour réduire le risque d’accident entre un véhicule et un piéton, des radars de recul ont été installés sur chaque fourgon, ce dispositif étant couplé avec une caméra sur les camions et les engins de chantier. « Pour faire progresser la prévention, la direction doit se montrer présente et déterminée, estime Benjamin Allais. Cela a pour conséquence de mobiliser chaque salarié autour de nos objectifs. » Pour renforcer la communication avec ses équipes, la direction de Colas Albertville cherche à présent à encourager les discussions informelles, en petits groupes, autour des situations de « presqu’accidents ». « Chaque accident donne lieu à plusieurs réunions pour en analyser les causes. Mais il est aussi instructif d’échanger cinq minutes avec une équipe après un “ presqu’accident , pour repérer d’éventuelles carences. »

Sécuriser la conduite en montagne

Ces efforts de prévention sont d’autant plus justifiés que la société, basée en Savoie, intervient souvent en montagne. « Il n’est pas rare que les conditions météorologiques y soient défavorables avec pluie, neige, verglas… », énumère Benjamin Allais. Pour cette raison, Colas Albertville a également concocté un programme de formation pour ses conducteurs. « Durant une journée, ils vont en formation pour adopter les bons réflexes. Ensuite, chacun passe un test tous les deux ans. » Aujourd’hui, la société ne déplore presque plus d’accident impliquant un véhicule.

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PHOTO - 642788.BR.jpg PHOTO - 642788.BR.jpg (Lucien FORTUNATI/Lucien Fortunati)
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