Spécialisée dans les solutions d'isolation thermique par l'extérieur sous enduits (Etics), la société Baumit a développé StarTrack, un nouveau système de fixation dont les chevilles à rosace ne traversent pas l'isolation. La masse surfacique du système ne dépasse pas les 20 kg/m2 , ce qui autorise son utilisation pour des bâtiments de catégorie I à IV, pour des zones de sismicité de 1 à 4. Le procédé est destiné aux revêtements non porteurs, comme les supports existants en maçonnerie de briques, parpaings ou béton déjà revêtus (revêtement existant jusqu'à 90 mm). Il est adapté en rénovation et en travaux neufs, là où existent des problèmes d'adhérence entre la colle et le support (selon l'annexe 1 du CPT enduit sur PSE). La préservation de l'isolant présente plusieurs avantages, dont la limitation des ponts thermiques au niveau de l'enveloppe et l'absence d'apparition de spectres de chevilles en façade.
Déjà plusieurs avis techniques en Europe
Les chevilles sont ainsi ancrées dans le support principal avant la pose de l'isolation. Enfoncées dans les trous de Ø 8 mm, jusqu'à butée, elles sont expansées au moyen d'un marteau. Leur calepinage suit un quadrillage de 40 x 40 cm à 30 x 20 cm selon les contraintes de vent, avec, au moins, 6,25 chevilles/m 2 et un espacement minimal de 10 cm par rapport aux rives du bâtiment et de 20 cm avec les rails de départ.
Une fois mises en place sur l'ensemble de la façade, les rosaces des chevilles sont recouvertes d'un plot de colle de 1 à 2 cm d'épaisseur (0,35 kg/cheville). Les panneaux d'isolant en polystyrène expansé sont encollés avec un mortier de calage avant d'être appliqués sur les façades en veillant à travailler frais dans frais. Primaire éventuel et enduit de finition sont enfin mis en œuvre. La société Baumit bénéficie d'un brevet sur le procédé StarTrack et possède plusieurs avis techniques en Europe, notamment en Allemagne, Autriche et Espagne avec plus de 10 millions de mètres carrés déjà réalisés. En France, le système fait l'objet d'une mise en œuvre sous Atex de type A pendant deux ans, en attendant le lancement d'une procédure d'Atec.

