La mairie de Paris, qui a fait baisser sa note de téléphone, veut en faire autant avec sa facture d'électricité, a annoncé Christian Sautter, adjoint (PS) de Bertrand Delanoë chargé des Finances.
L'adjoint, qui présentait devant le Conseil de Paris les orientations budgétaires 2003 de la capitale, a indiqué qu'un audit allait être mené avec l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) sur les consommations d'énergie dans les locaux municipaux.
Déjà, a indiqué un employé de la mairie, le personnel a reçu avec son bulletin de salaire de septembre une feuille marquant cette volonté de "chasse aux gaspis" et demandant d'éteindre les lumières partout et chaque fois que possible. Avec ses kilomètres de couloirs et ses 30000 m2 de surface utile, ses plafonds élevés et ses hautes fenêtres, l'Hôtel de Ville, construit à la fin du XIXème siècle, est tout sauf un immeuble "écologique". Cependant des régulations sont souhaitables, estime-t-on dans l'entourage de l'adjoint aux Finances qui espère des économies de 15 à 20% sur le coût de l'électricité consommée dans l'enceinte de la mairie.
Déjà, en lançant un appel d'offres de télécommunications regroupant le département de Paris et le Centre d'action sociale, la Ville a obtenu une baisse estimée à 4,5 millions d'euros en 2002 de ses dépenses de téléphone.