Depuis le 28 mai, les 62 éoliennes du parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), d'une capacité de 496 MW, sont opérationnelles. Situé à 16,2 km des côtes bretonnes, ce parc - le deuxième de ce type en France après celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) - produira environ 1 820 GWh/ an, soit 9 % de la consommation électrique totale de la Bretagne. Le groupe espagnol Iberdrola a investi 2,4 Mds € dans ce projet, dont le développement a démarré en 2012. Via sa filiale Ailes Marines qui a associé plus d'une centaine d'entreprises locales, il a amorcé l'essor d'une filière dans la région. Les composants des fondations jacket ainsi que les équipements électriques des mâts ont ainsi été pour partie construits et assemblés sur le polder de Brest (Finistère).
Par ailleurs, l'allemand BayWa r.e. et le belge Elicio, réunis au sein du consortium Pennavel, ont été retenus pour implanter, d'ici 2031, le premier parc éolien flottant français au large de Groix et Belle-Ile (Morbihan). D'une puissance d'environ 250 MW, il comptera 13 éoliennes entre 250 et 300 m de haut qui reposeront sur des flotteurs d'environ 80 m de côté. Béton ou acier, le choix des matériaux des flotteurs n'est pas encore arrêté. Labellisé « Breizh Content » par le cluster industriel Bretagne Pôle Naval, le consortium s'est engagé à travailler avec les ports de Saint-Nazaire, Brest et Lorient où une base d'exploitation devrait être implantée.
450 000 habitants. Le parc de Pennavel permettra de produire l'électricité nécessaire aux besoins d'environ 450 000 habitants. Ce sera « le premier parc éolien flottant commercial au monde à se voir attribuer un tarif d'achat », a indiqué le ministère de l'Economie. Soit 86,45 euros/MWh, un prix très bas qui « démontre la compétitivité de la filière de l'éolien flottant », selon le ministère.
