A la demande de l'Elysée, un groupe de travail a été constitué pour plancher sur l'avenir d'Areva. Le schéma privilégié serait une fusion avec Alstom et une holding de tête réunissant l'Etat, le Commissariat à l'énergie atomique et Bouygues indique le quotidien Les Echos.
Les activités du nouvel ensemble seraient filialisées par métiers, et le holding de tête serait détenu à un peu plus de 30% par le CEA, à 5% par l'Etat, et à plus de 26% par Bouygues. C'est en tout cas un "scénario clairement privilégié", selon Les Echos, "au sommet de l'Etat".
Avec Bouygues, qui construit des centrales nucléaires, et Alstom, qui en conçoit les turbines, Areva serait présent dans toute la filière, jusqu'à son équipement.