BC Inoxeo dans le bain de la piscine Inox

LOIRET -

Réservé aux abonnés

Filiale du groupe de construction Baudin-Châteauneuf, la société BC Inoxeo, basée à Châteauneuf-sur-Loire (Loiret), s’est lancée depuis trois ans sur le marché des piscines Inox, dans le secteur du neuf et de la rénovation. Passée de 5 à 35 salariés, l’entreprise a déjà traité une trentaine de contrats et construit une soixantaine de bassins, notamment à Saint-Gervais, Megève, Bourges, Cayenne, ou Differdange au Luxembourg.

« Nous travaillons à 100 % pour des marchés publics et nous sommes actuellement les seuls fabricants français sur ce marché dominé par les Autrichiens et les Allemands, qui ont été conquis par le bassin Inox depuis plusieurs décennies déjà ! », explique le directeur Jacky Huet.

En France, ce type de piscine a fait son apparition il y a seulement cinq ou six ans mais il représente déjà la moitié du marché. Par rapport aux bassins classiques en béton et carrelage, l’Inox possède l’avantage d’être plus sûr en termes d’hygiène (moins de bactéries) et d’étanchéité. Il autorise, de plus, n’importe quel type de forme, notamment les courbes.

20 % des parts de marché

A la construction, ce type de bassin est légèrement plus cher, mais « les temps de chantier sont raccourcis et, surtout, les coûts de maintenance sont bien inférieurs », ajoute le directeur.

Dans ses 1 650 m2 d’ateliers, BC Inoxeo fabrique l’intégralité des éléments de la piscine à partir de feuilles d’acier qui sont découpées, pliées, soudées… Les pièces du « puzzle » sont ensuite transportées et assemblées in situ par le personnel de l’entreprise. Le bassin s’appuie sur une ossature métallique qui compense la poussée de l’eau. En rénovation, l’entreprise procède à l’habillage du bassin existant par une « seconde peau » en Inox.

Actuellement, BC Inoxeo estime détenir 20 % des parts de marché en France, pour un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros. Sur les cinq projets attribués depuis le début de l’année, l’entreprise en a gagné trois, dont la rénovation de la piscine municipale de Bègles (Gironde) qui doit être bouclé en deux mois, d’ici à la fin août.

L’entreprise mise sur un marché en expansion - le parc de piscines est vieillissant ; il manquerait actuellement un millier de bassins en France - et n’exclut pas de se diversifier dans le secteur hôtelier, dans le domaine de la thalassothérapie, de la balnéothérapie ou du thermalisme.

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires