Le président du club de ligue 1, Waldemar Kita, a confirmé ce mardi la construction d’une enceinte de 40 000 places dont la livraison est prévue à l’été 2022. « Ce sera le plus joli, le plus moderne, le plus beau projet de France, j’en suis convaincu », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse en compagnie de Johanna Rolland, maire de Nantes. Le patron des « canaris » s’est associé au groupe d’ingénierie immobilière Réalités qui sera son partenaire à 50-50 au sein de YelloPark, la société commune qui portera le projet. Cette dernière sera détenue à parité par Réalités et une société-sœur de Flava, la holding personnelle de Waldemar Kita, à travers laquelle il contrôle le FC Nantes.
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Le nouveau stade sera bâti à partir de 2019 à proximité de l’actuel stade de la Beaujoire (37 473 places). Le club avait dans un premier temps envisagé une rénovation de l’édifice construit pour l’Euro 1984. Mais cette opération a été abandonnée. L’enceinte ne respectait plus les normes de sécurité et d’hygiènes actuelles, ce qui l’avait privée de matchs de l’Euro 2016 en France. Un projet de rénovation tribune par tribune aurait posé un problème économique, s’est défendu le dirigeant. Au final, la capacité du stade serait passée de 36/37 000 à 31/32 000 places.
Logements, commerces, écoles
Le projet dont le budget global n’a pas été communiqué s’étendra sur une surface de 23 hectares. Il hébergera également 1500 à 2000 logements, un centre de santé sportif, des commerces, un parking et même un groupe scolaire. « On parlera de chiffres à l’échelle du projet quand on aura fini la concertation, soit pas avant la fin du premier trimestre 2018 », a expliqué Johanna Rolland, la maire de Nantes. Et d’ajouter : « pour le stade lui-même, le coût serait autour de 5000 à 5500 euros la place, soit autour de 200 millions d’euros ». L’opération va bénéficier d’un financement 100% privé, une des conditions sine qua non à laquelle la maire de Nantes était très attachée.
En réutilisant le site de la Beaujoire, le FC Nantes espère ainsi limiter les travaux nécessaires. « Quand le stade à Lyon a été construit, la métropole a dû financer les abords du stade qui n’existaient pas. Là, les abords sont préexistants », a souligné Mme Rolland.
Le stade de la Beaujoire qui a notamment accueilli deux titres de champion de France (1995 et 2001) sera détruit après l’inauguration du nouveau.
Avec « YelloPark », Nantes espère accueillir des rencontres du tournoi de football des JO-2024 organisés à Paris.