Aménagement : les ports secs en prospection foncière

L’idée du port sec fait son chemin à Mulhouse et à Strasbourg. « Certaines activités comme le dépotage ou la préparation de commandes ont besoin de l’eau, sans que cela ne nécessite d’implantation bord à quai », précise le directeur des ports de Mulhouse-Rhin, Jacky Scheidecker, inspiré par l’exemple de Duisbourg. En complément d’Ottmarsheim qui se spécialise dans la logistique portuaire, le catalogue foncier des ports mulhousiens propose une centaine d’hectares à Hombourg, Petit-Landau et Niffer. A l’horizon 2019, les domaines du port sec s’enrichiront de 40 ha dans la zone industrielle de l’île Napoléon, en périphérie nord-ouest de Mulhouse. Son aménagement suppose l’aboutissement d’études environnementales préalables. La même idée préside au projet d’aménagement poussé par le port autonome de Strasbourg à Fegersheim (sud de l’agglomération). La maîtrise d’une partie d’une zone industrielle et commerciale en voie de requalification compenserait les cessions d’emprises historiques gagnées par l’urbanisation. « Se situer à l’intérieur ou à l’extérieur de la zone portuaire ne change pas grand-chose pour les utilisateurs de nos terminaux », explique le directeur du port Jean-Louis Jérôme. L’extension d’une cinquantaine d’hectares s’ajouterait aux terrains libérés par la restructuration prévisible des sites de General Motors et Stracel.